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4.25/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1969
Biographie :

Hervé Arnal est né en 1969, il est l'heureux papa d’une grande ado, chef de secteur dans un magasin de bricolage, aveyronnais né à Millau, catalan perpignanais d’adoption, à l’occasion, bricole quelques lignes, quelques paragraphes pour son plaisir et il l’espère, pour bientôt le vôtre. Il aime les policiers, les thrillers et naturellement en écrit. Déjà auteur de « Code Caro », il remet ça avec ce dernier opus haletant. Amoureux de sport, coureur régulier, il espère que ce livre vous coupera le souffle.

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Un dernier verre chez elle après un succulent repas et le petit déjeuner suivit naturellement. Ils ne se voyaient qu’une à deux fois par semaine, rien de fixe, pas question d’instaurer des règles. Un Sms de l’un ou de l’autre et le rendez-vous était validé ou pas. Pour l’instant, ils ne se côtoyaient que pour la bagatelle. Ça les satisfaisait tous les deux, surtout qu’il se défendait pas mal à l’horizontale.
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– Je peux revoir vos cartes ?
Emmanuel examina plus attentivement la carte que venait de lui tendre le chauve et celle de son collègue. Elles semblaient authentiques même s’il aurait été parfaitement incapable de reconnaitre une copie. Mais il ne voulait pas laisser sa fille à un inconnu sans vérifier.
– Vous avez vos cartes d’identité ? demanda-t-il. Je ne vais pas vous laisser ma fille comme ça.
Les deux hommes, très agacés et ils ne s’en cachaient pas, s’exécutèrent. Emmanuel compara les noms des cartes d’identité par rapport à ceux sur les cartes de police. Les mêmes noms. Il comprit qu’il n’avait pas d’autres choix que d’obéir. Il ne connaissait pas suffisamment son Droit pour savoir si les policiers pouvaient l’embarquer dans de telles conditions. Mais s’il refusait, il faisait coupable. Coupable de quoi ? Il n’en savait strictement rien. Puis s’ils agissaient de la sorte, c’était probablement qu’ils le pouvaient. Suivi par les deux policiers, il retourna dans la cuisine.
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Suivi par les deux policiers, il retourna dans la cuisine.
– Ma chérie, je dois partir. Je reviens. Le monsieur reste avec toi, le temps que maman arrive.
Il remit deux nouveaux biscuits devant elle et l’embrassa. Elle poursuivit son goûter, beaucoup moins perdue que son père qui ne comprenait rien du tout à cette intrusion dans sa vie paisible.
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Justement, dix ans déjà, pas les études en elles-mêmes, des profs barbants, comme tous les profs, ok, pas tous, elle aimait bien celui qui leur enseignait le marketing, un, il n’était pas mal et surtout, intéressant, il trouvait toujours les bons documents, les bons films ou reportages qui pimentaient sa matière, la chanson la ramenait surtout à ses camarades. Pas camarades ! Quel vieux mot ! Connotation trop communiste, surtout pour des étudiants en commerce, mais plutôt ses potes de promo, de véritables potes en plus. Pas tous, bien sûr. Mais ils avaient réussi à constituer une bande de 11, sur 23 de la classe, souvent ensemble, pendant et en dehors des cours, surtout en dehors, soirées étudiantes, sages ou beaucoup moins.
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Elle se cherchait un compagnon sans trop y croire. Depuis trois mois, elle fréquentait un de ses clients. Pas bien ! Elle ne le savait que trop bien, mais ils restaient discrets. Au départ, juste un coup, comme ça, pas prémédité. Elle l’avait invité au restaurant un midi, comme elle le faisait souvent. Ils avaient parlé très peu boulot, il venait de divorcer aussi, un point commun parmi d’autres, deux enfants qu’il voyait souvent, pour un divorce plutôt à l’amiable, tant qu’il versait l’exorbitante pension en tant que Chef d’entreprise avec des revenus confortables. Normal qu’il partage avec la femme qu’il avait trouvée au lit avec un autre ? La justice…
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Marie était retournée vivre sa vie d’adulte à Albi. Elle avait trouvé un emploi. Coup de bol ? Tu parles ! Commerciale dans la société de vente de matériaux de son futur beau-père. Elle avait démissionné en démissionnant de son mariage, tenant à retrouver sa liberté, toute sa liberté. Partie à la concurrence, meilleur salaire et plus son beau-père et ses mains baladeuses sur le dos. Heureusement, le destin avait pris la bonne initiative de lui éviter une grossesse. Ils avaient bien essayé, deux fausses couches, deux déchirements qu’elle ne regrettait plus. Pas prête. Pas le moment. Surtout, pas le bon père. Le trouverait-elle un jour ?
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En fait, il aimait bien, justement, aiguiller ces élèves égarés, leur donner goût à ce métier qui pouvait se montrer passionnant. Il y parvenait parfois. Quel bonheur ! Beaucoup plus jouissif que d’obtenir un nouveau contrat ou une énorme vente. Là, il s’agissait de vie humaine. Rien à voir. Puis, il était doué, sans fausse modestie, il réussissait à intéresser ses élèves par de nombreux exemples, des cas réels, bien racontés, limites contés, de bons documents, qui animaient ses cours et retenaient l’intérêt des élèves. Son humour parfois corrosif et son sens de la répartie, clouaient le bec des plus récalcitrants.
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Nouvelle grimace, mais coquine cette fois-ci, juste avant de se jeter sur les biscuits telle une nuée de piranhas. Son papa, enfin libéré de son devoir et de ses blagues douteuses, put s’occuper de lui et de son café. Au moment où la machine vomissait le liquide noir, la sonnette d’entrée retentit dans l’appartement. Il n’attendait personne. Il prit donc tout son temps pour aller ouvrir. Deux hommes attendaient, un chauve, barbu, trapu, sérieux comme une none et un, plus grand, plus chevelu, plus jeune. Le chauve s’exprima le premier en tendant un bras, une carte à la main.
– Police ! Vous êtes Emmanuel Porte ?
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– Police ! Vous êtes Emmanuel Porte ?
Evidemment, vous sonnez chez moi, fut-il à deux doigts de répondre, mais il n’en fit rien, il sentait les deux visiteurs encore moins réceptifs à ses remarques que sa fille.
– Oui ! Se contenta-il de répondre.
– Vous voulez bien nous suivre ?
Plus un ordre qu’une demande.
– Pourquoi ? C’est ma femme ? Un accident ?
– Non ! Nous devons vous interroger.
– Sur quoi ?
– Pas ici, répondit le grand qui ouvrait enfin sa bouche.
– Mais j’ai le droit de savoir.
– Oui. Vous saurez. Pas maintenant. Ne faites pas d’histoires et suivez nous !
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Ne faites pas d’histoires et suivez nous !
– Je ne peux pas, ma fille est là ! Je ne peux pas la laisser toute seule.
– Votre femme ?
– Elle rentre vers 19 heures.
– Mon collègue l’attendra ici avec votre fille.
– Mais…
– Ne discutez-pas !
– Je peux revoir vos cartes ?
Emmanuel examina plus attentivement la carte que venait de lui tendre le chauve et celle de son collègue. Elles semblaient authentiques même s’il aurait été parfaitement incapable de reconnaitre une copie. Mais il ne voulait pas laisser sa fille à un inconnu sans vérifier.
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