Pour Lionel, Jean-Marc ou Charly, un bon bateau, ce qui s'appelle un bon bateau, un outil entretenu par des gens qui savent l'entretenir et qui ont reçu ce savoir de leurs prédécesseurs, un bateau pareil est, sinon une anomalie, du moins une survivance. La plupart des bâtiments qu'ils s'en vont assister sont l'incarnation de leur propre déclin. Un sauvetage réussi est toujours exaltant. Mais il y a, conjointe, la souffrance de voir s'estomper une culture maritime, de la voir partir en miettes, se démembrer comme craque une coque, avant d'aller au fond.