Un bateau est intimidant de lui-même, par lui-même. Ce n’est pas affaire de loi, ni de pavillon, ce n’est pas la fiction d’un fragment de territoire étranger, enclos de la proue à la poupe, qui dissuade : c’est l’unité de l’ensemble, le caractère autosuffisant de cette chose pesante et légère où l’on peut vivre, loin de tout, des jours, des mois.