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Critiques de Hervé Richez (215)
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Sur les bords du monde, tome 2

L'enfer blanc existe, Sir Ernest Shackleton, l'ont parcouru dans cette odyssée des glaces qui se poursuit avec le tome 2 de cette bande dessinée où la survie a pris le pas sur l'aventure.



Avec quelques hommes, d'abord en chaloupe, puis à pied, Shackleton et une poignée d'hommes vont lutter contre les éléments maritimes d'abord, pour atteindre l'île de l'Eléphant d'abord, qui ne renfermait pas les vivres attendus sur l'île Paulet, puis la Géorgie du Sud où, après une marche éprouvant avec seulement deux compagnons, Shhackleton rejoindra la civilisation, pour repartir aussitôt au secours de son équipage.



Les dessins traduisent bien les souffrances endurées par ces marins glorieux, leur abnégation pour suivre leur chef malgré la réduction de leurs espérances, et, finalement le salut.



J'ai préféré cependant lire le récit saisissant de cette épopée dans le vieux livre d'Alfred Lansing qui est inévitablement plus riche en détails sur cette terrible aventure humaine.



Cette bande dessinée la relate à sa manière en s'efforçant de coller à la réalité et elle remplit son objectif.
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Sur les bords du monde, tome 1 : L'odyssée de..

Cette bande dessinée s'efforce de retracer le périple de Sir Ernest Shackleton en Antarctique, périple trop vite interrompu par l'enserrement dans les glaces de son bateau, l'Endurance.



Dans ce premier tome, la détermination d'un homme, Shackleton, est bien illustrée. Il est une sorte d'Achab, sans la soif de vengeance, mais avec la poursuite d'un objectif qui comptait énormément pour la lui. A la différence du capitaine du malheureux Pequod, Shackleton garde le souci constant de la vie de ses hommes, son organisation visionnaire et ses qualités de chef l'inciteront à développer, dans le tome 2, tous les moyens pour sauver le plus grand nombre des membres de son équipage.



C'est le bleu et le blanc qui dominent dans cet album, mer, neige, glace, un univers hostile que ces hommes affrontent, pas toujours unis, mais finalement derrière leur chef.



Les couleurs sont très belles, le coup de crayon efficace, il manque sans doute un narrateur plus convaincant, les extraits du journal de Shackleton permettant néanmoins d'imaginer ce voyage extraordinaire, rude, douloureux, avec toujours une lueur d'espérance dans le cerveau du grand Ernest.
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Un grand Bourgogne oublié, tome 1

Manu va rendre visite à l'un de ses amis qui vient d'acquérir un pavillon de chasse, garçonnière de l'ancien propriétaire. Pour l'occasion, il lui amène quelques bouteilles de sa propre production qu'ils s'empressent d'aller mettre à la cave. C'est ici que son ami lui fait voir les bouteilles de grand cru, que la famille de l'ancien propriétaire n'a même pas pris la peine de venir chercher. Et pourtant, certains crus, datant du début 19ième, valent plus de 1000 €. Autant dire que cette cave est un vrai trésor! Parmi ces vins, l'un d'entre eux va particulièrement attiré l'oeil de Manu, une bouteille sans étiquette où seule l'année 1959 est encore lisible. Une fois en bouche, c'est une révélation. Un bonheur pour les palais! Pour lui, c'est LE vin qu'il veut produire à tout prix. Pour ce faire, il lui faut absolument connaître l'origine de ce Bourgogne. Il s'en retourne aussitôt sur Paris où son ami "Le Mystique" va le mettre en contact avec le Christie's. Débute alors pour Manu un voyage parmi les terres sauvages, lui qui rêve de devenir propriétaire de sa parcelle, le clos de la Mollepierre, et de produire du grand vin, tout comme son père...



Les auteurs nous font voyager à travers les cépages, les pieds dans la terre et les ciseaux à la main. Bienvenue dans ce cours accéléré d'oenologie où l'on en apprend un peu plus sur les grands bourguignons, les francs de pied ou bien encore l'égrappage. L'on prend un malin plaisir à suivre notre héros Manu à travers ses recherches, la quête du saint Graal, et à l'entendre s'égosiller "Pétard de pétard" dès qu'il goûte ce fabuleux vin de 1959. Malgré son aspect didactique centré sur la Bourgogne, cet album rend un bien bel hommage aux viticulteurs, à leur métier et surtout à la passion qui les anime. Emmanuel Guillot ou Manu, l'un des auteurs, s'est beaucoup servi de son expérience et de son amour de la terre et cela s'en ressent effectivement, y compris dans la postface. Les dessins sont vivants et chaleureux, à l'instar du scénario. Le rouge du divin nectar illumine toutes ces nuances de gris. Ce joli bouquet se déguste les yeux fermés, un verre de vin à la main.



Un grand Bourgogne oublié... A la vôtre...
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Le Postello

Cette bande-dessinée, basée sur des faits réels, nous entraîne à la suite de Stéphane qui a acheté un tableau de Degas, du moins est-ce son intime conviction car la toile n'est pas signée. Entre analyses comparatives et scientifiques, espoirs et déceptions, il consacre des années et beaucoup d'énergie à tenter de prouver l'authenticité de son tableau



Cette enquête est passionnante, mais c'est également très technique et je me suis parfois sentie un peu perdue. J'ai néanmoins apprécié cette incursion dans un univers nébuleux que je connais peu.
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Un grand Bourgogne oublié, tome 3 : Douze bou..

Ce troisième tome d'Un Grand Bourgogne Oublié nous plonge au cœur d'un mystère entourant l'origine d'une douzaine de bouteilles très anciennes héritées d'un grand-père écossais.

Alors que le vigneron doit gérer les conséquences du Brexit sur l'exportation de sa production vers l'Angleterre, il mène son enquête après des gens de la professions pour découvrir leur provenance : œnologues, négociants, historiens, etc.



J'ai bien aimé les dessins, même s'ils sont en noir et blanc avec juste quelques touches de couleur pour représenter le vin. Les réactions du personnage principal sont parfois légèrement excessives, ce qui le rend un peu caricatural.



La B.D. transpire la passion pour le vin, mais j'ai eu l'impression qu'elle s'adresse à des connaisseurs : c'est assez technique et, n'étant pas une grande connaisseuse en œnologie, je me suis par fois sentie un peu perdue...

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Le Postello

Quand vous êtes né orphelin, il y a peu de chances pour vous de côtoyer le monde de l’art. C’est pourtant ce qui est arrivé à… Appelons-le Stéphane. Stéphane K.

Au milieu des années 80, il est proche de la jet-set qui passe par Paris. Il y guide même des gens tels que David Bowie. Il fréquente quelques-unes des mannequins les plus célèbres, sans toutefois avoir nécessairement un lieu où se poser, où dormir. C’est au cours d’une de ses « incrustes », qu’en se réveillant sur un canapé, il découvre une sérigraphie d’Andy Warhol… Et c’est le coup de foudre. Le virus de l’art ne le quittera plus jamais.

Il commence par travailler pour un antiquaire. Il veut étudier l’art ! De temps en temps, il réalise une jolie opération en servant d’intermédiaire.

Aux puces, il tombe un jour sur un tableau qu’une femme s’apprête à acheter. Mais ce tableau, il le veut ! Quelque chose lui parle, alors il ment effrontément à cette dame en prétendant qu’il est étudiant à l’école du Louvre et que ce tableau est mal dessiné…



Critique :



Jamais, je n’aurais cru être à ce point intéressé par un livre que j’aurais cru d’une banalité consternante : un mec qui aime l’art et un tableau en particulier. Bof !

Ah, mais non ! Pas bof du tout ! Le scénario d’Hervé Richez est admirablement construit. Il est digne d’une des meilleures intrigues policières ! Et en plus, il fait découvrir au lecteur les arcanes du monde de l’art, celui des œuvres qui se comptent en centaines de milliers d’euros, et bien plus, celui des pseudo-experts qui croient tout savoir d’un (ou de plusieurs) artiste(s), celui de ces gens qui peuvent faire chuter, ou au contraire, faire grimper la cote d’un artiste, et surtout d’un tableau. Mais ne voilà-t-il pas qu’avec le temps et les progrès de la science, ces experts tombent de leur piédestal car les techniques scientifiques viennent prouver ou démentir leurs dires de façon bien plus convaincante : faites entrer le microscope stéréoscopique, la lumière ultra-violette, les rayons infrarouges et la radiographie, pour n’en citer que quelques-unes de ces techniques.



Je ne suis pas certain que le style de dessin très épuré et les couleurs de Winoc séduiront tout le monde. Avant de me plonger dans l’histoire, juste en feuilletant le livre, je ne me sentais guère attiré par l’ouvrage. Mais, bon, voilà, on me l’offre ! Alors que faire d’autre que de le lire par pure courtoisie, histoire de ne pas décevoir la personne qui me l’a offert ? Et là, toutes mes idées préconçues s’effondrent ! Impossible de m’arrêter de le dévorer malgré la fatigue due à l’heure très tardive où j’ai entrepris la lecture. Et impossible de faire l’impasse sur le dossier « L’expertise des œuvres d’art au XXie siècle, par-delà le regard… » ! Et de revenir en arrière pour relire certains passages ! Finalement, le dessin qui ressemble à un amalgame d’esquisses me plaît infiniment. Voilà exactement le genre d’ouvrage que j’ai feuilleté sans éprouver le moindre intérêt, peut-être même en émettant en mon for-intérieur des « Beurk ! Beurk ! Beurk ! » et qu’il me plaît de rouvrir et de lire et relire... Et d’en apprécier les dessins et la mise en couleurs !



Petite précision : si les noms ont été changés, l’histoire, elle, est vraie !

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Le Postello

Le rêve de tout chineur : dénicher l'objet insolite, rare ou méconnu qui pique la curiosité et affole de plaisir le collectionneur.



Et quand il s'agit d'un peintre célèbre et d'avoir peut-être entre les mains un tableau non signé, l'heureux propriétaire se voit sans doute contraint de se lancer dans une recherche historique et picturale. On peut y user ses nerfs en laissant sa vie personnelle au bord du chemin.



Une bande dessinée qui raconte une enquête dans les milieux artistiques et le monde feutré de l'expertise. En marge de l'histoire étonnante de la découverte d'un tableau inconnu, c'est la notion d'authenticité qui est mis sur la sellette, même si la science devient le pilier indispensable dans l'attribution des oeuvres d'art. Ces messieurs les experts en prennent un peu pour leur grade.



C'est graphiquement très élégant avec des couleurs douces qui accompagnent bien le propos.

Excellente lecture .

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Cath et son chat, tome 2

Entre les rideaux, le canapé, la vaisselle , les poils un peu partout , c'est bien le chat le maître de la maison .
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Sur les bords du monde, tome 1 : L'odyssée de..

Cette BD est la première partie d'un diptyque consacré à une tentative de traversée de l'Antarctique, menée par l'explorateur des terres polaires Ernest Shackleton.



Shackleton part en décembre 1914 de Géorgie du Sud à bord de son navire, l'Endurance, avec un équipage trié sur le volet. le pôle sud ayant déjà été atteint en 1911 par Roald Amundsen, Shackleton vise une grande traversée d'un bord de l'Antarctique à l'autre. Pour se faire, il faut que l'Endurance aille le plus au sud possible. Problème : cet été austral 1914 s'arrête vite ; les glaces se referment, l'Endurance est pris au piège. L'équipage et son chef patientent, attendent la débâcle en chassant phoques et léopards des neiges. Mais le navire, seul abri de ces hommes, subit de plus en plus la pression des glaces et finit par être broyé. Commence alors une errance, avec très peu de vivres, pour parvenir à survivre dans un univers glacé.



Les dessins de Frasier ne sont pas emballants, trop simples et sans grande saveur. le choix de raconter cette histoire en deux tomes fait aussi que les évènements marquants s'étalent et donnent l'impression de dilution de l'histoire.

Reste le personnage de Shackleton. Obstiné, rivé sur son objectif, conduisant ses hommes à leur perte, avant de mener leur sauvetage. Il prend les décisions, celles qui l'intéressent et pas forcément les plus prudentes. L'album met aussi en évidence les bisbilles entre les simples marins, le capitaine, très porté sur la discipline de la Navy, et le donneur d'ordre, propriétaire du navire et un peu inconscient qu'est Shackleton.
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Le Postello

Cette histoire qui nous est présentée a pour origine des faits réels mais comme le précise l'auteur, le tableau et le nom des personnages ont été modifiés; il n'en reste pas moins que cette quête et cette enquête autour d'une œuvre sont intéressantes documentées et nous tiennent en haleine.

Les planches accompagnent bien le texte et certains tableaux connus font aussi parti du décor.
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Un grand Bourgogne oublié, tome 2 : Quand vie..

Cette série BD est une incitation à la consommation du vin… et du bon. Un pied de nez à la loi Evin et sans gros rouge qui tâche, puisque... les auteurs ont choisi le noir et blanc.



Les trois frères Jaffres produisent un vin qualitatif. Mais voilà qu'une bonne partie de leurs vignes est attaquée par la flavescence dorée, maladie mortelle pour la vigne. Le risque est qu'un insecte suceur, la cicadelle, amatrice de raisin, ne vienne transmettre la maladie aux vignes alentours. Les autorités leur imposent de détruire les vignes attaquées. Ils ne pourront pas replanter et produire de nouveau avant des années. Pour ce domaine à la trésorerie fragile, c'est la catastrophe. Pour baisser les charges, un des frères doit partir…



Cet épisode est moins intéressant que le tome 3, 12 bouteilles à la mer. Le lecteur apprend moins de choses sur la viticulture ou l'élevage des vins. En plus, l'intrigue, à base de jalousies entre producteurs et de volonté de rachat de terres, est un peu facile. Le final notamment arrive comme un cheveu sur la soupe. C'est dommage car le traitement de l'univers du vin sent la passion partagée, et le respect des viticulteurs qui se consacrent à améliorer leurs pratiques.
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Un grand Bourgogne oublié, tome 3 : Douze bou..

Bd très sympathique sur l’univers du vin. Les dessins de Boris Guilloteau sont très agréables et les explications données en cours de route par les auteurs sur certains modes de fabrication de certains vins sont très pédagogiques. Dans cet album, il est question d’un lot de vielles bouteilles conservées depuis des générations en Ecosse, qui parviennent au vigneron bourguignon Manu Guillot. Ces contenant sont datés de 1802. Mais quel en est réellement le contenu ? Pourquoi un négociant anglais tient-il tant à les récupérer ?

Au passage les auteurs expliquent la crise provoquée dans le monde viticole par le Brexit.



Tout cela est très gouleyant, même si la forme manque de couleurs (les auteurs ont fait le choix du noir et blanc).
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Un grand Bourgogne oublié, tome 1

L’impression d’une continuité avec la série de mangas ‘Les gouttes de Dieu’. La trame et la façon d’interpréter le vin est un peu la même avec un mélange des Ignorants de Davodeau. C’est par hasard que Manu va tomber sur une bouteille avec plus d’étiquette dont l’obsession sera d’en trouver le terroir. J’ai adoré la manière dont la couleur est présentée : en noir et blanc, sauf pour le vin et les images qu’il fait venir à ceux qui ont le plaisir de déguster des grands crus.
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Cath et son chat, tome 2

Fidèle au premier tome, cette deuxième bande dessinée est vraiment pleine de fraîcheur et d'humour! Une petite bouffée d'air frais après une longue journée épuisante, ou lorsqu'on a un petit moment pour soi, pour se détendre. A tous les amateurs de chats, ou pas! Cette B.D en fera sourire plus d'un avec le chat Sushi de plus en plus déterminé à faire des bêtises, Cath qui le protège un peu trop et un père de plus en plus exaspéré par ce chat loin d'être sage comme une image! Pour conclure, c'est une petite bande dessinée qui donne de la bonne humeur!
Lien : https://unparfumdelivre.word..
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Cath et son chat, tome 1

J’ai adoré cette bande dessinée! Elle est drôle, attachante et pleine de tendresse. J’ai beaucoup aimé toutes ces minis-histoires qui nous sont proposées bien qu’il n’y ai que 2 personnages (le père et la fille) et Sushi (le chat de Cath). On ne s’ennuie pas une seule seconde avec toutes les péripéties de Sushi! En plus, les couleurs sont très belles. Il n’y a rien à redire mis à part vivement le second tome qui sortira en novembre! Cath et son chat (Tome 1) ou « Comment passer un bon moment de détente et de rigolade? »
Lien : https://unparfumdelivre.word..
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Sam Lawry, Tome 5 : Vyshaya Mera, Marina...

C'est le tome où notre héros Sam est au plus mal après toutes les tragédies qui lui sont tombés dessus. Il y a un formidable sentiment d'impuissance face aux événements. Fort heureusement, il va bénéficier de l'aide de ses anciens compagnons d'arme afin de l'aider à remonter la pente. Sam renouera ainsi avec sa famille qui l'avait renié.



On reste dans un registre d'espionnage dans le contexte de la guerre froide entre les deux superpuissances. Il est question d'une base secrète soviétique qui reproduit un modèle de sous-marin nucléaire assez puissant. On retrouve d'ailleurs certains des protagonistes du précédent cycle notamment dans la CIA.



Juste un mot sur le graphisme pour dire qu'il reste toujours aussi magnifique d'un tome à l'autre malgré le changement de dessinateur d'un cycle à l'autre (Mig pour le premier, Chetville pour les autres). Cela reste un véritable plaisir de lecture.
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Le Postello

Une plongée dans le milieu de l'art et plus précisément des tableaux de peintres. Un univers difficile d'accès mais que la BD expose en essayant d'être compris par tous.
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12 rue Royale ou les sept défis gourmands

Je n'ai pas aimé.

Il y a de nombreuses excellentes BD sur la cuisine. Certaines sont humoristiques, d'autres plus sérieuses. Certaines font découvrir, d'autres font voyager et la plupart font rêver.

Ici, je n'ai pas rêvé, je n'ai pas salivé, je n'ai pas été émue et je n'ai pas ri.

J'ai trouvé l'histoire ridicule, le personnage principal (réel) nombriliste et d'un militantisme 'monsieur propre' tonitruant, bien loin de la modestie oh combien plus convainquante d'autres chefs dont le parcours ou la philosophie ont été transposée en BD.

Je referme après un énième soupir dépité, je rends à la bibliothèque et je passe sans regret à autre chose.
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Sam Lawry, Tome 6 : Center Lane

Le dernier tome s'achève sur une espèce d'incompréhension en forme de dénouement. La série a été arrêtée nette alors qu'il y avait encore beaucoup de choses à exploiter au niveau de notre héros Sam Lawry.



Il est vrai que la direction prise a été celle de la recherche d'une taupe soviétique au plus haut niveau de la CIA en utilisant les pouvoirs paranormaux des médiums. Cette chasse presque paranoïaque à l'espion a d'ailleurs paralysé les services secrets américains pendant pas mal de temps.



Il est dommage que l'histoire personnelle de Sam s'efface face à ces enjeux qui concernent tout un pays.



Cela sera sans doute le moins bon tome de la série mais globalement c'était plutôt pas mal et assez agréable à la lecture. J'aurais voulu une suite mais ce n'est pas moi qui décide. C'est ainsi.

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Sam Lawry, Tome 4 : Et tu pris le nom de Caïn

C'est véritablement le tome de la vengeance contre ceux qui ont massacré la famille de Sam Lawry. Ce dernier devient une sorte de justicier en se servant de sa voyance pour remonter la piste. On sait désormais que ce n'est pas un don mais une malédiction.

La série lorgne désormais vers la série XIII dont elle s'inspire avec cette particularité pour notre héros de voir la mort des gens avant l'heure fatidique.



Il y a cependant une dimension assez psychologique avec le stress post traumatique des soldats revenus de la guerre au Viet-Nam. On sent bien que notre héros ne ressortira pas indemne de cette aventure assez traumatisante.



Je conseille bien évidemment la lecture de cette série pas comme les autres.
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