Elle avait fini par admettre que les gens la trouvaient belle, mais, dès qu’elle se regardait dans un miroir, elle fronçait les sourcils, fermait à demi ses grands yeux bruns et tendres et faisait la moue. L’image morose que lui renvoyait la glace ne confirmait pas l’opinion flatteuse que les autres avaient d’elle. Le miroir était une nécessité et non une source de joie, et il refléta le même visage boudeur que les autres fois.