Enfin nous perdîmes de vue Plum Island et sur notre gauche apparût l'immense étendue de l'océan Atlantique. Notre route étroite se mit à monter en pente raide, et j'éprouvai un étrange malaise en regardant devant moi la crête solitaire où le chemin creusé d'ornières rencontrait le ciel. Comme si l'autobus allait poursuivre son ascension, quittant complètement le monde de la raison pour se perdre dans les arcanes inconnus des couches supérieures de l'atmosphère et du ciel indéchiffrables.