Je suis convaincu que l’incarcération n’est qu’un faux moyen de résoudre le problème de la criminalité. Cela n’apaise aucunement les victimes de ces crimes, mais perpétue au contraire la notion de revanche en maintenant la spirale sans fin de la violence dans notre culture. La prison n’est qu’un substitut cruel et inutile à la suppression des conditions mêmes - pauvreté, chômage, manque de logement, désespoir, racisme et cupidité - qui sont à la racine de la plupart des crimes sanctionnés ; les crimes commis par les riches et les puissants restent le plus souvent impunis.