Hugo Clément

Les pêcheurs vont et viennent jusqu'à leur bateau comme si de rien n'était. Ils s'enfoncent dans la mer d'immondices, de l'eau jusqu'au torse. Le haut de leurs corps émerge des emballages, bouteilles, et autres boîtes de polystyrène. Triste contraste entre ces embarcations chouchoutées par leur propriétaires, parées de mille décorations, et la mer sur laquelle elles naviguent. Les bateaux appartiennent à quelqu'un, mais l'océan est à tout le monde. Donc à personne. Pourquoi prendre soin de quelque chose qui n'est pas à moi ?