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Citation de Olaf


Olaf
06 septembre 2014
J'observai ses yeux un moment, puis secouai la tête et retournai à la cabine me chercher une bière. Le capitaine Steve n'avait encore jamais pris de mescaline, et je vis que le truc lui montait à la tête. Il était évident, à voir la confusion de son regard, qu'il n'avait aucun souvenir d'avoir embarqué notre dernier flacon de stimulant en allant dans la flotte, dans la poche de son futal, quand il était descendu avec les bouteilles de plongée arrimer la ligne de mouillage à un gros rocher, au fond de l'eau, à une trentaine de mètres de profondeur. Je lui avais pris la bouteille quand il était remonté, et j'avais bu à peu près la moitié de l'amère mixture salée en une seule gorgée. Ackerman, ayant vite compris la nature de la tragédie, avait bu tout le reste.
Nous n'avions pas le choix. Inutile d'essayer de conserver la cocaïne à partir du moment où vous l'avez mélangée avec de l'eau salée. Le capitaine Steve n'avait pas eu sa part - ce qui était normal, songeai-je, et certainement tout aussi bien. N'importe quel taré qui plonge au fond du Pacifique avec deux grammes de cocaïne dans sa poche est capable de n'importe quoi; et là, sous l'emprise des substances psychédéliques, il perdait les pédales.
Sale affaire, me dis-je. Il est temps de planquer les couteaux.
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