Parfois, profitant d'un relâchement de la surveillance de la mère, mon pére m'emmenait faire une virée de kebbé nayyé.On se goinfrait devant trois ou quatre déclinaisons de ce plat traditionnel composé de viande hachée et de semoule.On enfournait des bouchées comme on fait une réserve avec les grandes famines.Partager cette transgression avec une autorité par défaut m'excitait. P.32