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Bibliographie de Ian Grevysand   (1)Voir plus

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Les questions de base arrivent dans la foulée : pourquoi tuer un étudiant apparemment apprécié sur ce campus universitaire ? Pourquoi mutiler le cadavre ? Acte dont la motivation et la symbolique échappent pour l’instant totalement à Hector Devergny… Qui ? Le jeune garçon a de toute évidence un(e) ennemi(e) au moins sur le campus ou en dehors… Comment ? Les premières constatations affinées, des détails dans l’apparence de la victime amènent déjà le médecin de la P.J. à avancer la théorie de l’intoxication ou de l’empoisonnement ; bien évidemment, l’autopsie du corps, les examens biologiques, les analyses chimiques, gazeuses et liquides confirmeront ou infirmeront cette hypothèse et donneront rapidement, demain matin au plus tard pour certaines, le nom de l’arme létale utilisée, ainsi que le mode opératoire. Où ? Les plis et froissements des draps tendent à affirmer une longue stagnation du corps de plusieurs heures avant sa découverte, donc, a priori, ce dernier point est entendu, même s’il reste à confirmer avec l’affinement de l’estimation de l’heure de la mort.
La première intuition de l’O.P.J. Hector Devergny est que le côté face de ce jeune homme, ce que chacun nomme jardin secret ou part de mystère, doit susciter tant de dégoût, que quelqu’un, il ou elle, doit forcément avoir quelque chose à lui reprocher, une perversion, un délit caché, un acte de malveillance ou tout autre méfait, pour en arriver à le tuer et lui crever les yeux après sa mort…
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Avant d’entamer des procédures de recherche approfondie, les premières constatations peuvent orienter l’enquête vers la cause de la mort : soit naturelle, soit par suicide, si on trouve une éventuelle lettre d’adieux posée en évidence ou sur un flacon de somnifères vide étalé dans le cabinet de toilette, sur le bureau ou la table de nuit, encore plus sur une arme que le défunt aurait retournée contre lui, soit par homicide si la découverte d’un élément suspect étaye cette hypothèse, et donc justifie l’ouverture d’une enquête criminelle.
Très vite, cet élément perturbateur arrive par la bouche du médecin qui examine le corps de plus près. Il constate que l’œil gauche de la victime a été crevé de façon sommaire et maladroite avec un objet pointu, et que l’œil droit ne l’a été que partiellement ; « Mutilation oculaire post mortem », ajoute le praticien assermenté dont on ne peut mettre en cause la pertinence des premières analyses, après plus de trente ans de premières constatations sur des lieux de crime.
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Ma réputation est sans tache, malgré les on-dit inévitables, et, quel qu’en soit votre étonnement… Bref, moi, je ne touche pas aux petits étudiants, contrairement à…
Janus Archer se coupe dans son envolée, attendant certainement que l’officier de police Devergny s’excuse de son mot malheureux. Mais Hector n’estime pas avoir à se justifier sur un préjugé qu’il n’a pas, et encore moins sur des intentions qu’il pourrait avoir, etc., etc. ; on n’en finirait plus…
Outre la susceptibilité à fleur de peau du bibliothécaire, exacerbée, on le serait à moins, par les événements dramatiques récents qu’il a vécus en première ligne, Hector a bien enregistré l’allusion à peine cachée à la relation de la doyenne avec Yvan Capoue. Apparemment, le secret n’est pas si bien gardé que cela.
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En étant entre gens civilisés, vous n’ignorez pas que la barbarie nous guette à chaque coin de couloir. Je plaisante, bien sûr, mais toutefois, les vols sont monnaie courante dans les établissements publics. De plus, nous autres enseignants supérieurs, sommes très souvent occupés à écrire des ouvrages vulgarisateurs ou didactiques et la disparition de notre ordinateur serait une catastrophe… Car comme n’importe quel quidam, nous avons succombé à la facilité du tout numérique et nous ne griffonnons plus que de maigres notes, alors que naguère, le stylo-plume était l’outil de base de l’écrivaillon. Une clé USB ou une disquette est bien plus pratique à envoyer à un éditeur qu’un pavé de quatre cents pages dactylographiées, n’est-ce pas ?…
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Ces gens qui ne peuvent s’empêcher d’étaler leur savoir à tout instant et en toute occasion, il en a perdu l’habitude ; lorsqu’il était étudiant, dans une autre décennie, il appréciait ces doses de savoir inoculées par ses professeurs, souvent en aparté, ce qui rendait les cours moins rigides… Mais maintenant, et de par son inculture de l’histoire ancienne et des diverses mythologies, et par son ignorance des choses de la philosophie et des finesses enseignées sur ce campus littéraire, Hector Devergny sera vite dépassé s’il cherche à répondre à tous les « Le saviez-vous ? ».
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Ils étaient majeurs et consentants, après tout… Mais c’est vrai que d’un point de vue déontologique, cela pourrait être vertement reproché à la responsable de l’université. Lui-même se tape bien de temps à autre de jeunes femmes de quinze ans de moins que lui et aux chairs fermes… OK, il les paie… Mais ça, Marie Médicis-Larroche n’est pas censée le savoir. Et évidemment que ça change un tantinet la teneur des rapports humains… « La comparaison est totalement déplacée », se corrige Hector Devergny qui revient vite au sérieux de leur conversation.
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« Il est d’une beauté étrange, on dirait un aventurier des mers du Sud, mais sans la barbe et on pourrait craquer facilement pour un si beau garçon » ; bien sûr qu’elle le voyait à l’infirmerie ; de temps en temps, mais pas assez à son goût ; « Il venait pour sa Ventoline® quand il n’en avait plus ; ah bon ? Vous ne saviez pas qu’il avait un peu d’asthme ? Vous vous en doutiez ? Non, non, juste un peu quand il y avait trop de pollution ou de pollen dans l’air, comme souvent au printemps… et surtout cette saloperie d’ambroisie… »
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Pas besoin d’un diplôme d’Officier de police judiciaire pour deviner la teneur de ce rosissant embarras ; mais il est toujours intéressant d’analyser la façon dont les gens embarrassés se délestent de leur fardeau ; on sait, si l’on a un œil averti, reconnaître les embarras dissimulateurs de mensonges ou les embarras tout simplement embarrassants. « Je parie que son trouble est en rapport avec sa réputation, pense Hector Devergny en étudiant discrètement la métamorphose de la doyenne.
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C’était toujours malicieusement empaqueté dans des mots et des tournures de phrases qui avaient l’efficace, mais fâcheuse, particularité d’éluder finement le but véritable de sa question, tout en amenant son interlocuteur à répondre quand même à la question déguisée, sans qu’il s’en aperçoive. Comme ça, c’est lui qui menait la conversation et qui maîtrisait tout. C’était presque impossible de ne pas tomber dans son piège, et il vous embobinait comme il voulait…
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Mais les hommes se suicident rarement par ingestion massive de médicaments. C’est plutôt un acte féminin, comme le tailladage des veines. En grande majorité, les hommes utilisent une arme à feu ou se pendent. Ils ont beaucoup moins de chances de se rater. De plus sur les lieux du décès, nous n’avons retrouvé aucun flacon ou seringue qui auraient pu nous orienter vers une overdose médicamenteuse ou de psychotropes ; et pas de lettre explicative, non plus.
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