Parfois, pour m’assurer une intimité totale, je m’enferme dans les toilettes et m’installe sur le siège avec mon bloc de papier posé sur les genoux. À part moi ne se trouvent là, éventuellement, qu’une ou deux araignées. Elles remontent le tuyau d’écoulement et restent tapies sur le blanc éclatant de l’émail. Elles doivent se demander où elles se trouvent. Au bout de quelques heures, elles font demi-tour, perplexes, ou peut-être déçues de ne pas en avoir appris davantage.