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Citation de mcd30


Liam aimait cette sensation de paix. La maison vivait au ralenti. En fermant les paupières, il pouvait presque ressentir le souffle de sa famille au premier étage. Les murs l'entouraient à l'instar d'un cocon protecteur. Un léger clapotis lui parvint, puis son propre gargouillement rompit cet instant de fugace quiétude.
Il se dirigea vers la cuisine, la tête lui tournait un peu. Il devait manger maintenant.
Il contourna la table de bois épais pour s'approcher du garde-manger. Il savait que Mady avait un placard spécial « enfant malade ». En l'ouvrant, Liam tomba sur un pot de pêches au sirop, le repas préféré de Florent. Pour lui, c'était de la compote de pomme. Il attrapa le bocal soigneusement étiqueté et reconnut l'écriture cursive de Constance.
Il se saisit d'un bol en céramique, celui avec son prénom et le dessin d'un Breton ramené d'un séjour à Quimper deux ans auparavant. D'un large coup de petite cuiller en argent, il se servit et dévora son mets.
Le sucre fit son effet et il se sentit un peu mieux. Ses oreilles ne bourdonnaient plus, il se leva sans étourdissement.
D'un coin de l'œil, un mouvement attira son attention. Le léger son de l'eau qui goutte lui parvint à nouveau. Constance, sous la véranda, essorait du linge. Son amie lui tournait le dos et masqait le baquet : Liam devina sa tâche au moulinet de ses bras.
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