Moi j’aspirais à vivre l’Amour Absolu, un amour qui se suffirait à lui-même, difficile, riche et complexe, au-delà duquel je n’aurais besoin de rien. Car il contiendrait tout. Dans le même panier, la physique et la chimie, la musique et la logique, la descendance et la transcendance. Pas question de répartir astucieusement mon capital d’amour : il fallait que je trouve la satisfaction de tous mes appétits, nombreux et exigeants, dans la même personne, et tout serait désormais pour elle. Je voulais tout dans un être unique, tout dans un même refuge, tout à l’abri, ce devait être ainsi ou ne pas être dans l’absolu.