Je n'imaginais même pas que tous ces procès, jusqu'au dernier, pussent ne pas être mensongers, que les juges, les accusateurs, les défenseurs, les témoins et même les accusés ne mentissent pas et qu'il y eût une seule vérité autre que celle qui fonctionnait alors sans relâche, à savoir celle du bourreau, et que fonctionnât ou pût fonctionner une vérité autre que celle de l'arrestation, de l'emprisonnement, de l'exécution, de la fusillade et de la pendaison.