"La télévision ne cessait de jouer avec nos émotions. L’écran nous envoyait des décharges d’adrénaline en retransmettant le bruit des canons qui tonnaient, des bombes qui explosaient, des hommes qui couraient pour échapper à la mort, et les images d’embrasement, de fumée et de jeunes gens terrorisés qui, le visage blême, esquissaient malgré tout le signe de la victoire à l’intention des photographes."