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2.69/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ecrivain contestataire, anarchiste, elle participe au Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale organisé par l'association Colères du présent, aux côtés d'écrivains comme Didier Daeninckx, Thierry Maricourt et des éditeurs indépendants. Elle s'engage dans la vie politique et civile, son arme est l'humour, qu'elle partage avec ceux qui entendent résister au courant décérébrant. Pour autant le sens du rire dissimule une sensibilité extrême et sans complaisance. L'écriture tragique et déchirante des 'Lèvres Mortes' décrit des abîmes d'horreur insondable. Profondément humaine, l'écrivain irréductible illustre l'aphorisme d'Ambrose Bierce, "l'humour noir est la politesse du désespoir", avec brio. Elle publie en 2004 'Drôles de zèbres', un recueil de textes sur les animaux par des écrivains, des humoristes et diverses personnalités. Ses titres sont explicites : 'Dans la rue du sommeil rare' (1992) ; 'Le Carnaval des ombres' (1994) ; 'L’Humour des Français sous l’Occupation', en collaboration avec Maurice Rajsfus (1995), 'Pour en finir avec le travail' (1998). En 2006, elle publie 'Un fils dans la tête', une histoire d'amour filial contre vents et marées.
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Source : http://evene.lefigaro.fr/celebre/biographie/ingrid-naour-23681.php
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
À la maison, les livres étaient proscrits. Sur la table, traînaient un quotidien du Nord, quelques romans-photos. La misère culturelle est une prison qui n’accepte que des volontaires et mes parents ne songèrent jamais à s’en évader.
En classe, je n’écoutais pas, et Mme Delpierre, la directrice de l’école, connaissant ma situation familiale, avait demandé à mon institutrice de me laisser en paix. Toutes deux savaient qu’à l’usine je n’aurais besoin que de ma force d’abrutissement. Je n’étais là qu’en transit : pour les allocations familiales. J’étais censée ne pas avoir d’avenir. L’avenir, une pointeuse des jours gris.
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Allez, buvons ! C'est la seule façon d'oublier ce monde qui ne nous mérite pas.
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La peur du manque est chez moi une mauvaise habitude de l’enfance. De surcroît, je ne suis jamais allée sur une île. Du jour au lendemain, celle-ci peut se retrouver isolée du continent. Sans ravitaillement. Et qu’est-ce que je deviendrai, moi, avec ma pépie ? Je ne connais personne et il n’y a aucune solidarité entre déshydratés. C’est chacun son gosier.
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C’est le microclimat de l’île ! Qu’il pleuve ou qu’il vente, et quelle que soit la saison, les gosiers souffrent de la sécheresse.
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C’est une maison de tolérance, de liberté. Chacun boit ou mange ce qu’il veut. Et tu viens nous polluer l’oxygène en nous couinant de travailler. Mais le travail, ignorant, c’est la machine à l’aide de laquelle on assujettit les grands animaux. Tu veux nous ferrer avec ton fric ? Ramasse ton portefeuille et va exploiter l’indigène ailleurs.
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La plupart du temps, mes mots sautent dans le vide. Les gens entendent mais n’écoutent pas.
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La vie pourrait être si simple ! Il suffit d’être à l’écoute de l’autre, d’apprendre à donner de son temps à des inconn
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Mon enfance est une tumeur inopérable. Elle fait écran entre moi et le bonheur. Ma disparition sera son tombeau. Mais je ne suis pas pressée. J’ai pris goût à ces petits sursis que m’accordent ceux qui me font la grâce de m’aimer telle que je suis. Lestée d’angoisses et d’incertitudes.
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La réalité, c’est comme la morale. C’est toujours celle des plus nombreux qu’on veut t’imposer.
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Le seul hommage que nous puissions leur rendre, c’est d’en vider une… enfin, deux ou trois à leur santé. Le vin appelle le vin…
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