Des rumeurs tenaces affirmaient qu’elle était atteinte d’une maladie mentale. On évoquait son cousin le roi Louis II de Bavière, ainsi que le frère de celui-ci, Othon, interné dans une institution. Mais si une prédisposition familiale pesait sur Élisabeth – et sur ses sœurs –, c’était à l’évidence la mélancolie : désespoir, tendance à la solitude, dépression, misanthropie. Elle cherchait à lutter contre ces tourments par l’effort physique, notamment en effectuant tous les jours, par tous les temps, de longues marches forcées à vive allure.
In la Préface de Brigitte Hamann.