Quand, des années plus tard, j'entendrai parler des "hordes marxistes" dont Franco a prétendument délivré l'Espagne, je repenserai au bonheur qui courait dans les rues ce jour-là. A la joie qui déferla, simple, fraternelle, bienveillante. Les gens s'aimèrent, ce jour-là, comme jamais. Ils ne pouvaient pas se douter du prix qu'ils allaient payer pour cette liesse partagée.