Quand un nom propre s’écrit de différentes manières, l’orthographe, jugée la meilleure, est indiquée la première; les autres font suite à celle-ci, mais elles ne comptent pas, au point de vue de l’ordre alphabétique. De même pour les noms qui suivent le signe cf. Si dans plusieurs formes du même nom de peintre, les trois premières lettres sont identiques tout renvoi de l’une à l’autre a semblé superflu.
Si, entre deux noms de famille, il y a une conjonction, cette dernière est comptée dans l’ordre alphabétique. Ex. : Goya y Lucientes figure à la place qu’occuperait le mot Goyaylucientes.
Notre plan est le même que celui du Catalogue d'Étoffes anciennes; l'image des objets tient lieu de description écrite. Le nom des saints et des personnages représentés, ainsi que l'indication des sujets figurés, sont donnés au texte, chaque fois qu'il a été possible de les identifier; on retrouve ces noms, ainsi que les sujets des compositions et les principaux motifs de décoration, tels que : baldaquins, anges, oiseaux, etc., à la table des matières.
Il est facile de classer approximativement ces étoffes, car on les a trouvées dans des tombes avec des papyrus ou des scarabées royaux, permettant de fixer à peu près leur date. Les dessins ne commencent à se montrer, dans les spécimens du Musée, qu'à partir de l'époque ptolémaïque (332 à 30 avant notre ère). C'est pour eux que surgissent les difficultés de classement. Les fouilles ont produit énormément,mais elles n'ont pas été systématiques et, à leur égard, nous manquons de renseignements.