Cependant de nombreuses questions subsistaient, des doutes qui la rongeaient depuis toujours. Malgré une foi qu'elle pensait sincère dans l'amour du Christ, ce mot d'ordre revenait toujours à ses oreilles : il ne fallait pas poser de questions. Et si elle devait douter ou chercher à comprendre, ce serait la preuve qu'elle n'avait pas la foi. Il fallait accepter de ne pas savoir, lui disait-on.
Sa propre pratique religieuse tenait davantage du marxisme, du mysticisme ou du péplum, et malgré les éblouissements des vitraux et la magie des encens, malgré tous ces mystères exotiques, s'abstenir de poser des questions, elle n'y parviendrait jamais.