Elle dévoilent les dimensions matérielles de l’oppression, l’appropriation du temps et de la force de travail des femmes et dénoncent l’iniquité d’un système économique capitaliste et d’une idéologie néolibérale qui fondent l’accumulation des richesses et la reconnaissance sociale sur l’exploitation des activités de reproduction du vivant et des ressources naturelles essentielles à l’entretien de la vie sur terre
Le fait que cette solidarité aille au-delà des conflits (politiques, religieux, culturels, nationalistes, économiques, etc.) que les hommes entretiennent entre aux, universalise l’oppression liées au genre et met en évidence ce que les hommes partagent depuis toujours, par delà les frontières : un même intérêt pour le maintien de leur suprématie
L’identité collective est ce qui permet le sentiment d’appartenance. Elle n’est pas donnée une fois pour toutes, mais construite par des militantes dans l’action. Sujet de conflits, de négociations et de compromis, l’identité collective est mouvante. Elle résulte des pratiques collectives et, en retour, les influence
d’une part, celle de la mémoire militante, individuelle et collective, et du rôle de l’histoire des mouvements féministes nationaux dans la construction du nouveau mouvement ; d’autre part, la question de la diversité du féminisme et enfin celle de la transcendance des différences culturelles et politiques
La diversité des contextes et des articulations de pouvoir issues des rapports de genre, de classe et ethniques, est prise à bras le corps pour mettre en lumière les tensions et les contradictions qui leur sont inhérentes et qui parcourent les enjeux des politiques de reconnaissance et de distribution
Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche » implique une réflexion autour du corps, de sa liberté et de sa propriété
Cet ouvrage présente le mouvement sous un angle historique et sociologique, nourri par des questionnements plus généraux sur l’action collective
le caractère bigarré, coloré, non uniforme de ces symboles permet aussi le reconnaissance de la diversité des luttes à l’interne
L’égalité de fait implique d’aller au-delà de l’égalité de droit, de travailler sur les conditions de départ qui sont inégales
Marcher, c’est « prendre la rue ». C’est donc exister dans l’espace public et se faire valoir dans cet espace