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Citation de santorin


Je me réveillais tôt et pendant qu'elle dormait encore, je me promenais dans les collines et les forêts épaisses jusqu'au moment du thé que nous prenions vers sept heures. Le soleil brûlant, radieux et pur était déjà haut. Une brume parfumée, qui brillait comme de l'azur, se glissait parmi les arbres puis se dissipait ; au-delà des sommets boisés étincelait la blancheur éternelle des montagnes enneigées... Au retour, je passais par le marché de notre village où la chaleur se mêlait à l'odeur du fumier séché qui s'échappait des cheminées ; on y commerçait ferme, on s'y bousculait au milieu des gens, des chevaux et des ânes : le matin, il y avait là des montagnards en grand nombre, venus de tribus différentes. Les jeunes Tcherkesses marchaient gracieusement dans leur longue robe noire et leurs sandales rouges. Elles avaient la tête prise dans des tissus noirs, comme pour le deuil, d'où s'échappaient parfois, furtivement, leur regard d'oiseau.
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