Teaser vidéo de présentation du premier tome des Chroniques P.E.R.
Les caches, entre Bull et moi, c’est du sérieux, Ayant peur de ne pas pouvoir retenir l’envie de piller un butin facile d’accès, nous préférons nous taire mutuellement sur les emplacements de celles-ci. On pourrait croire l’amitié plus forte que tout, et aussi bien lui que moi l’espérons mais nous préférons ne pas tenter le diable.
- Tu veux dire que tu ne savais pas comment t'en sortir ?
- Ben...
- Tu m'as menti ?
- C'est-à-dire que...
- Et tu m'as fait plonger dans une merde géante !
- Euh...
- J'ai adoré ça ! dit-il en rigolant à pleine gorge et avalant au passage un peu de déjection, le faisant toussoter.
C'est l'enfer. Aujourd'hui, nous ne vivons plus, nous ne faisons que survivre en attendant notre extinction totale. Elle finira bien par arriver. Les amis sont rares et un jour tu es accueilli les bras ouverts, l'autre, on te poignarde dans le dos. Mon maître avait une expression bien marrante, mais qui résumait bien la mentalité des gens d'aujourd'hui. Il disait : "Quand les gens que tu côtoies commencent à te demander quelle pointure tu chausses, il est temps de les quitter."
Les glufens ne sont pas rapides, mais ils sont sournois, vicieux. Ils ont l'aspect d'une pâte visqueuse, gluante et collante sans forme bien déterminée. Sans yeux, sans bouche, sans membres.
- T'as plastiqué ton side-car !? Il a plastiqué son side-car ! Je me retourne et le rejoins. Tu sais, parfois je me dis que t'es encore plus dingue que moi.
Comme je le disais : avant, j'avais un nom, une identité, une famille, un chez moi, mais aujourd'hui, je suis Phoenix.