Le rêve commence avec la naissance d’un enfant, un garçon. Au début tout va très vite, ce ne sont que des images qui se succèdent dans ma tête. Je vois chaque étape de sa vie : il apprend à marcher, à monter à cheval, à se battre... Puis les images ralentissent. Le garçon est devenu un homme. Je ne peux pas distinguer les traits de son visage, mais je le vois avancer de comté en comté et à chaque fois, il tend son bras gauche et de son index désigne les villages. C’est sa façon d’ordonner les massacres… Ses hommes sont lourdement armés et s’attaquent aux villageois sans défense. Ils n’ont aucune pitié. Ils tuent tout le monde, même les femmes et les enfants… Aucune vie n’a de valeur à leurs yeux. Ces scènes recommencent en boucle, d’autres villages, d’autres morts…
Tempêter quand un imprévu se présentait était sa manière à lui d'exprimer son inquiétude.
« Dans l'élan, son foulard retomba sur ses épaules libérant ses cheveux qui formèrent une brume de lumière dorée autour de sa tête. J'entendis son rire monter jusqu'à moi. À cet instant précis, en la voyant dévaler la pente, si pleine de vie ... je sus que je ne pourrai jamais me passer d'elle, où qu'elle irait, quoi que la vie lui réserverait, je serais toujours à ses côtés. »
« Combats jusqu’à l’aube, les ténèbres ne durent pas. »