Si quelqu'un nous dit qu'il voit les choses autrement que nous, qu'il trouve beau ce que nous trouvons laid, nous pouvons être amenés à quitter la pièce par ennui ou par embarras ; mais c'est là faiblesse et défaut de notre part. S'il nous faut vivre constamment avec l'impression que les monde est trop grand, que les hommes qui l'habitent sont trop nombreux pour nous, sachons mesurer notre vertu au fait que nous le savons et que nous ne cherchons pas de consolation. Mais, par-dessus tout, ne proclamons pas que les limites de notre capacité correspondent à quelque sagesse spéciale qui se manifeste dans le choix de notre façon de vivre, dans ce qu'il nous a été donné d'apprendre, ou dans notre façon de concevoir la beauté.