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Citation de Alfaric


Alors qu'ils scrutaient l'horizon, une fine ligne noire apparut et se répandit rapidement, comme de l'encre renversée sur du parchemin. Bientôt, les collines lointaines furent recouvertes d'une marée de cavaliers qui noircissaient leurs pentes. Les hommes s'étendaient à l'horizon sur des kilomètres.
- Mon Dieu, murmura Constantin. Ils sont si nombreux.
- Ce n'est que l'avant-garde, ajouta Notaras. Le gros de l'armée est encore à quelques jours de marche.
- Alors l'heure est venue, dit Constantin. Dalmata, faites brûler les ponts au-dessus des douves et fermer les portes. Notaras, faites tendre la grande chaîne pour barrer la Corne d'Or. Personne ne quitte la ville sans ma permission. Est-ce bien compris ?
Les deux hommes acquiescèrent et s'éloignèrent à la hâte. Constantin resta sur le mur en compagnie de quelques gardes et de Sophie. En contrebas, on mit le feu au pont qui menait à la Porte de Charisius, et la fumée noire et âcre monta jusqu'à eux, piquant les yeux de la princesse. Au loin, les hommes continuaient à se déverser sur l'horizon.
- Nous sommes en guerre, murmura Constantin. Que Dieu nous garde.
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