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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Novogrodek, Biélorussie , 1929
Biographie :

Jack Kagan ( Idel Kagan ) est né en 1929 à Novogrodek ( Belarus actuel ). Il s'échappa du ghetto où étaient parqués les juifs destinés à mourir, en septembre 1943, pour rejoindre les maquisards juifs des frères Bielski. Seul survivant de sa famille proche assassinée par les Nazis et leurs collaborateurs locaux, il émigre en Angleterre en juillet 1947. En 1952, il monte sa première société. Il a trois enfants et a de nombreux petits-enfants. Il réside à Londres. Depuis 1991, il s'est consacré à l'édification de stèles commémoratives sur les lieux des 4 Grands Massacres de Novogrodek et il a ainsi inauguré le retour aux racines des familles de la diaspora juive. Le 2 juin 2000, Jack Kagan a été salué par la Reine Elisabeth II d'Angleterre, lors de la cérémonie de l'Exposition permanente sur l'Holocauste ( située dans le Musée Impérial de la Guerre, à Londres ) et dont une salle spéciale déploie la maquette du tunnel de Novogrodek afin d'enseigner cet exemple de courage et ténacité aux écoliers britanniques. Le 6 avril 2000, Jack Kagan a reçu la distinction honorifique de " Partisan de Belarus ", décernée par le Conseil des ministres de Biélorussie.
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Source : - La Solution Finale - et la Résistance Bielski.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
À la mémoire de nos bien-aimés assassinés par les Nazis et leurs collaborateurs locaux à Novogrodek , ( ainsi, parmi nos 17 proches ) :
- Shoshkè Kagan, mère de Dov Cohen, assassinée à l'âge de 41 ans le 8 décembre 1941 ;
- Dvorè Kagan, mère de Jack Kagan, assassinée à l'âge de 40 ans, le 7 mai 1943 ;
- Nachama Gourevitch, notre cousine de Karèlitch, assassinée à l'âge de 12 ans, le 7 août 1942 ;
- Bérèlè Kapoushevski, le cousin de Karèlitch, assassiné à l'âge de 10 ans, le 8 décembre 1941 ;
[ . . . ]
Nul pardon, nul oubli !
[ . . . ]
- La seconde extermination.
L'été 1942 est un temps cruel, désespéré, pour les Juifs du ghetto. Il est évident pour tous qu'un autre massacre va très bientôt avoir lieu. . . La nuit, chaque maison prépare sa cachette : les uns creusent des trous dissimulés dans le sol ; les autres élèvent des cloisons ou des parois doubles dans les greniers ou les caves. . .
Le 6 août 1942, le judenrat émet des permis spéciaux destinés aux artisans et autres Juifs dont le travail est considéré comme important par les autorités allemandes. On leur ordonne de déménager dans les bâtiments du Palais de justice, sur la rue de Karèlitch. Le reste des Juifs n'a plus droit de quitter le ghetto ou d'aller au travail. L'oncle Yankel, sa femme et Idel sont parmi les " chanceux " envoyés au Palais de justice. De même l'oncle Notkè Soutcharski avec sa famille, mais pas Srolik, son fils. Srolik est resté à la caserne de Skridlièvo où il travaille ; les Allemands lui ont promis qu'il serait lui aussi transféré au Palais de justice mais jamais il n'y apparaîtra. Il est clair que les Juifs qui rejoignent les bâtiments de la Cour de justice ont une meilleure chance de survivre : les Allemands ont besoin de leurs services professionnels.
La garde du ghetto est renforcée. Nous atteignons le Tribunal entouré de fils de fer barbelés et gardé. La nuit arrive - une nuit d'effroi. À l'intérieur des ateliers, nous attendons. . .
Le lendemain, 7 août 1942, avant midi, des officiers allemands et des soldats lituaniens sont groupés devant le tribunal. On ordonne aux Juifs de se rassembler dans la cour. Les Allemands passent entre les rangées et en sortent les enfants. Les bébés sont arrachés à leurs mères et jetés dans un camion clos. Les soldats lituaniens fouillent les pièces, les caves et greniers. Ils y trouvent des bébés qu'on a cachés. Sous nos propres yeux, ils vont précipiter les nourrissons des étages supérieurs sur le pavé, en bas. Le crâne de certains va s'écraser contre le mur. Ensuite, les petits corps sont fourrés dans des sacs et chargés dans le camion. . .
Debout, silencieux, nous regardons. Tous son nous est interdit. Les bébés dans le camion ne pleurent pas, seules sortent quelques faibles plaintes.
Miraculeusement les soldats n'ont pas pu pénétrer l'une des caves où plusieurs nourrissons ont été dissimulés, dont la fillette de notre ami Shommel Oppenheim. Voici comment : incapables d'ouvrir la porte, les soldats ont appelé l'expert.serrurier - M. Oppenheim lui-même ! - qui a essayé d'ouvrir et dit qu'il lui était impossible d'ouvrir car la serrure était par trop rouillée et n'avait pas fonctionné depuis des années ! Les soldats l'ont cru et sont repartis, et les bébés ont été sauvés !
Ce jour-là, plus de cinq mille Juifs du ghetto de Pérésika seront massacrés. Parmi eux, toute notre famille de Karèlitch : la grand-mère Guitel Gourèvitch, l'oncle Yossef Gourèvitch, son épouse Breinè-Feiguel ainsi que leurs filles Nachama et Hassia ( leur aînée, Rachel, comme mentionné plus haut, avait été envoyée quelques années auparavant en Angleterre chez mon oncle ; elle est devenue ensuite Rachel Konigsberg ), la tante Malkè Kapoushevski avec son fils cadet Nahoum. J'ai déjà dit que le cousin Srolik Soutcharski ne nous jamais rejoints au Tribunal malgré les promesses des Allemands de le laisser partir de Skridlièvo : il y a été tué en tentant de s'échapper.
C'est ainsi que les Allemands ont résolu le problème de la surpopulation qui régnait au ghetto ! Seuls restent vivants cinq cents Juifs, des homme pour la plupart, éparpillés dans quinze maisons. Les Juifs du ghetto de Pérésika ont donc été massacrés. Ils sont enterrés dans des fosses communes près du village de Litovka, non loin de Novogrodek.
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A la mémoire de nos bien-aimés, assassinés par les Nazis et leurs collaborateurs locaux à Novogrodek :
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- Dvorè Kagan, mère de Jack Kagan, assassinée à l'âge de 40 ans, le 7 mai 1943
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- Nachama Gourèvitch, notre cousine de Karèlitch, assassinée à l'âge de 12 ans, le 7 août 1942
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- Bérèlè Kapoushevski, le cousin de Karèlitch, assassiné à l'âge de 10 ans, le 8 décembre 1941
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Nul pardon, nul oubli !
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