Il s'assit soigneusement sur le bord de sa chaise, très embarrassé de ses mains. Partout où il les mettait, elles étaient gênantes. Arthur quitta la pièce et Martin Eden le suivit d'un regard d'envie. Il se sentait perdu, tout seul, dans ce salon, avec cette femme-esprit. Il n'y avait, hélas! pas le moindre barman à qui demander des boissons, pas de petit groom à envoyer au coin de la rue acheter une canette de bière afin d'établir un courant sympathique à la faveur d'un breuvage sociable...