Buck passa le jour entier à errer autour de l’étang, poussant des gémissements lugubres ou des hurlements désolés. La disparition de son maître adoré creusait en son cœur un vide profond, impossible à combler. Seule, la vue de ses victimes portait quelque adoucissement à sa peine. Fier d’avoir tué des Hommes, le plus noble des gibiers, il reniflait curieusement les cadavres, surpris d’avoir triomphé si facilement de ceux qui savaient se rendre redoutables à l’occasion.
Désormais il ne connaîtrait plus la crainte de l’Homme.