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4.5/5 (sur 13 notes)

Biographie :

Jacqueline Duvary vit dans le sud de la France, dans le département du Gard, où elle a exercé la profession d’infirmière libérale avant de se lancer dans l’écriture.

Son premier roman, ‘’Amours contraires’’, a reçu le Prix AlterPublishing en 2015. Depuis, elle publie régulièrement de nouveaux romans qui explorent la complexité des relations humaines à travers des personnages du quotidien.

Elle a publié 7 romans "lesbiens" à ce jour.



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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Je choisis l'amour, dis je sur le ton de la provocation, pas la haine et l’intolérance et je vous laisse libre de faire ce que vous voulez. Si vous voulez porter plainte contre elle, faites le, mais sachez que non seulement ça ne me fera pas revenir mais qu'en plus vous m'aurez irrémédiablement perdue.
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On a coutume de dire que les grands parents représentent la transmission, a repris Alice, alors si j'ai un message à te faire passer, c'est de rester libre, authentique et de vivre pleinement ton existence. Tu aimes cette fille, alors vis ton amour pour elle, aujourd'hui, sans chercher à savoir s'il sera encore là demain. Vis l'instant présent, à fond, sans te projeter et surtout sans te soucier de ce que les autres pensent... Cela t'évitera peut être, de passer à coté de ta vie et de finir comme moi, en vieille femme seule, perdue dans ses souvenirs et ses regrets.
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Sa grand-mère a continué de l’examiner sans se départir de son petit sourire.
- Je crois que ma petite fille est amoureuse, dit-elle. Je me trompe ?
Charlotte a rougi, étonnée encore une fois de la perspicacité de Maminette et elle a souri à son tour.
- Je ne peux rien te cacher, tu devines tout. Oui, c’est vrai, je suis amoureuse et c’est merveilleux…
- Mais… dit sa grand-mère, parce qu’il y a un "mais", n’est-ce pas ?
Charlotte a baissé la tête, elle semble hésiter.
- Mais, je suis amoureuse d’une fille, finit-elle par lâcher.
À ces mots, sa grand-mère s’est figée, elle est devenue tellement blême que Charlotte a cru qu’elle faisait un malaise.
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Qu’est-ce qu’il y a, pourquoi me regardes-tu comme ça ?

Sa grand-mère a continué de l’examiner sans se départir de son petit sourire.

- Je crois que ma petite fille est amoureuse, dit-elle. Je me trompe ?

Charlotte a rougi, étonnée encore une fois de la perspicacité de Maminette et elle a souri à son tour.

- Je ne peux rien te cacher, tu devines tout. Oui, c’est vrai, je suis amoureuse et c’est merveilleux…

- Mais… dit sa grand-mère, parce qu’il y a un "mais", n’est-ce pas ?

Charlotte a baissé la tête, elle semble hésiter.

- Mais, je suis amoureuse d’une fille, finit-elle par lâcher.
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Lorsque j’ai poussé la porte et que je l’ai aperçue, dans la pénombre de la chambre, je ne l’ai pas reconnue. On lui avait enlevé le foulard qu’elle portait en permanence par coquetterie depuis qu’elle avait perdu ses cheveux et son crâne chauve luisait de transpiration. Elle avait beaucoup maigri ces derniers mois mais là, dans sa chemise d’hôpital, elle semblait toute ratatinée et perdue dans un lit beaucoup trop grand pour elle. Je me suis approchée en faisant un effort surhumain pour ne pas éclater en sanglots et j’ai posé délicatement mes lèvres sur son front brûlant de fièvre. « Maman, c’est moi, Isabelle. »
Elle a tourné la tête dans ma direction, m’a regardée avec des yeux exorbités qui lui mangeaient le visage tout entier, des yeux immenses semblables à ceux des enfants tristes des tableaux de Margaret Keane. Je lui ai pris la main, une main moite et décharnée et je suis restée un instant à côté d’elle, sans être tout à fait certaine qu’elle m’ait reconnue. Finalement, submergée par le chagrin, je suis ressortie pour laisser couler mes larmes. Le médecin m’a reçue dans son bureau pour me confirmer ce que j’avais compris, à savoir que sa fin était proche. J’ai prévenu ma sœur, elle a beaucoup pleuré au téléphone et pendant une semaine nous nous sommes relayées à son chevet. Ce fut une terrible épreuve. La semaine la plus longue de ma vie, sans doute.
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Lorsque Nadia exprima le désir d’avoir un enfant, elles décidèrent de se chercher un endroit calme à l’air respirable pour l’élever. Elles visitèrent de nombreuses bourgades, situées dans un rayon de vingt kilomètres de leurs lieux de travail respectifs sans qu’aucune ne retienne leur attention. Trop grand, trop petit, trop près, trop loin, sans âme…
Elles commençaient à désespérer de trouver la perle rare quand, au détour d’un virage, sur une petite route à peine mentionnée sur la carte, elles le virent, perché sur une colline, le village de leurs rêves, et avec lui, la certitude que c’était là qu’elles voulaient vivre et fonder leur famille. Il ne leur restait plus qu’à trouver une maison ou un terrain à acheter pour y poser leurs valises.
Situé dans une petite rue en impasse, le terrain de mille mètres carrés qu’on leur proposa correspondait tout à fait à leurs attentes et un an à peine après son acquisition, elles emménageaient dans une jolie maison dont elles avaient elles-mêmes dessiné les plans. C’est dans ce petit nid d’amour, qu’aujourd’hui, pleinement heureuses, elles attendaient leur premier enfant mais ce ne fut pas simple d’en arriver là car lorsqu’elles s’étaient rencontrées, il y a dix ans, rien n’était joué d’avance.
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Elle s’arrête de nouveau, submergée par des souvenirs qui semblent affluer en masse.
- Alors ! Je m’impatiente, que s’est-il passé ?
- Il s’est passé quelque chose d’inimaginable, d’effroyable, d’inconcevable même, surtout à cette époque… Alix et la femme de l’américain, Liz, je crois qu’elle s’appelait Liz, ont eu une liaison.
- Hein ! je m’écrie stupéfaite. Tu veux dire qu’elles ont eu une liaison amoureuse ?
- Oui, c’est ça. Elles sont tombées amoureuses l’une de l’autre.
- Non ! Je n’y crois pas ! Elles ont eu une relation homosexuelle ?
Tante Cécile ne répond rien, se contentant de hocher la tête. De mon côté, je suis complètement sous le choc. Quelle histoire ! Si je m’attendais à ça !
- Et ensuite ? Que s’est-il passé ?
- Alix s’est enfuie avec l’Américaine, en abandonnant son mari et sa fille, laisse-t-elle tomber brutalement.
Je reste muette de stupéfaction. Comment pouvait-on abandonner ainsi son enfant ? Je ne sais pas pourquoi, mais cette Alix commençait à me plaire, elle me semblait sortir des sentiers battus, elle était moderne et en avance sur son temps. Mais, maintenant que j’apprends qu’elle était partie en laissant son enfant… Je ne sais plus quoi penser d’elle.
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Adeline commençait à s’éloigner quand elle se ravisa.
- Léa !
Elle se retourna.
- Oui ?
- Excusez-moi, mais quand je vais dire à mon fils cadet que je vous ai rencontrée, il ne va pas me croire alors si vous pouviez me signer un autographe ?
Elle lui tendit le livre de poche qu’elle traînait dans son sac depuis Roissy, Léa le prit, y écrivit quelques mots puis s’éloigna d’un pas pressé tandis qu’Adeline la suivait du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse derrière un épais rideau blanc.
Elle rebroussa alors chemin et entra dans le café qu’elles venaient de quitter, le livre à la main pour voir ce que Léa avait écrit. Sur la page de garde, elle avait noté.
Pour Adeline
Rencontre à Manhattan ! Ce ne serait pas mal comme titre de roman. Vous ne croyez pas ?
Léa.
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Elle a mordu dans le chocolat et en s’approchant tout près de moi, elle a mis l’autre moitié directement dans ma bouche. Troublée par ce geste non dénué de sensualité, j’ai pris la portion qui m’était destinée du bout des lèvres, mais je n’ai pu éviter ma langue de lui effleurer les doigts, ce qui accentua encore mon émoi. J’aurais dû lui bredouiller des excuses pour ce mouvement un peu déplacé, mais je n’en fis rien, totalement hypnotisée que j’étais par ses grands yeux bleus qui me fixaient, les pupilles brillantes d’un éclat nouveau. C’est alors que sa main, toujours posée sur ma bouche, glissa lentement sur ma joue.
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