Jacqueline Nayman

Le plus grand bouleversement dans l'évolution de l'homme survint le jour où il cessa de chasser pour s'occuper des travaux de la terre. Cela à dû se produire il y a quelque dix mille ans. Pour pouvoir exercer le métier d'agriculteur, l'homme avait besoin de terre. Pour cela, il lui fallait modifier sensiblement le milieu naturel des animaux.
Comme l'humanité s'accroissait à un rythme très rapide, il fallut défricher des parcelles de terre toujours plus grandes. C'est ainsi que l'homme est devenu l'ennemi principal des animaux sauvages.

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Il n'est pas agréable pour un vacancier de s'entendre dire, après un bain dans la Méditerranée, qu'il a nagé dans l'une des plus grandes fosses d'aisances au monde. Et pourtant, c'est bien ce qui arrive. Au cours de ces vingt dernières années, la Méditerranée, réputée autrefois pour ses eaux bleues, est l'objet d'une pollution inquiétante. Ce phénomène est dû entièrement à l’irréflexion et au manque de prévoyance de l'homme. Les eaux résiduaires de plus de cent villes s'écoulent dans la mer sans aucune épuration préalable. Les usines de l'intérieur du pays déversent leurs eaux toxiques dans les rivières qui se jettent dans la Méditerranée. Pendant plusieurs années, les pétroliers ont déchargé leurs résidus de pétrole brut dans la mer. Le seul endroit par lequel l'eau propre de l'Atlantique peut pénétrer dans la Méditerranée est le détroit de Gibraltar. Mais les terres sont trop rapprochées pour permettre un bon passage. On a constaté qu'il fallait environ cent ans pour que toute l'eau de la Méditerranée soit remplacée par l'eau de l'océan Atlantique.

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L'homme apporta des changements radicaux dans la vie des animaux sauvages d'Amérique du Nord. Les premiers bouleversements eurent lieu au XVIe siècle, lors de l'arrivée des Européens sur cette partie du globe. L'intervention malfaisante de l'homme suscita l’idée de créer des parcs pour la sauvegarde des espèces.

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