« Le godelureau et l’olivier »
En libérant si peu que ce fût des racines de l’arbre, elle avait comme retrouvé ses propres racines et son équilibre. Elle ne comprenait plus très bien le désespoir d’enfant qui l’avait accablée tout le matin : tout était clair en somme, si simple.
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C’était cela. On pouvait être à la fois émerveillé et nostalgique. Comme l’olivier qui vous offre en contraste cette petite feuille sombre ou lumineuse, comme le fruit qui arrive à sa splendeur, à sa maturité au moment où sa fin approche, de même elle découvrait que tout est donné ensemble, en une sorte de qui perd gagne, où tout se rejoint.