A vrai dire, durant toute la conquête de l'Asie, Alexandre avait dû lutter à la fois contre les armées perses qui s'opposaient à son avance et contre l'irritation croissante de ses propres Macédoniens. Ce deuxième aspect de la campagne avait été relégué dans l'ombre par l'éclat de ses victoires. Mais il n'en avait pas été moins douloureux. Le roi avait dû faire preuve de presque autant d'énergie pour briser la résistance des siens que pour venir à bout de l'hostilité de ses ennemis.