Regard de Francois Lallier sur les œuvres de J.Bibonne
(...)Sans objet? Mais il arrive aussi que le peintre réduise à son tour cet espace,l'amenuise pour en faire le lieu où il recueille, dirait-on,de menues trouvailles, faites en chemin et au hasard,cailloux,ossements,nids d'oiseaux,fragments de serrures,clous sur un morceau de bois,dont il dépose avec scrupule sur un fond gris ou noir la forme qui est déjà une ombre,la matière déjà revenue au rien dont répondent quelques couleurs,un peu de lumière. (p.21)