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Citation de wellibus2


J'aborde la ville aux premières lueurs de l'aube. C'est à cet instant que je la retrouve. Avec ses silences, ses gestes retenus, ses voiles flous qui glissent autour d'elle sans pour autant toucher terre. Je la frôle, de biais, en buvant un café face à la fenêtre... La séquence reste infiniment marquée du sceau des habitudes... .
Ce que j'esquisse (et vois) n'est que simple contact à travers les carreaux pour vérifier la présence du vent et des nuages ... La bruine est ordinaire, grise, striée, coupante. Comme chaque jour, je distingue, dans la pénombre du ciel qui tire son interminable rideau de flotte sous le halo des réverbères, les éléments d'un décor qui m'est peu à peu devenu familier. Celui-ci court du quartier Italie aux toits des maisons basses - celles des « Castors» - de la Binquenais pour finir au ras du boulevard Oscar Leroux où je me retrouve, hébété et à moitié essoufflé, vingt minutes plus tard, après avoir dévalé les marches blanches de l'escalier qui mène au dehors, à une heure où rien ne bouge alentour.
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