Nationalité : Madagascar
Né(e) à : Maroantsetra , le 23/06/1913
Mort(e) à : Paris , le 02/04/2005
Né(e) à : Maroantsetra , le 23/06/1913
Mort(e) à : Paris , le 02/04/2005
Biographie :
Jacques Rabemananjara est un intellectuel,homme politique malgache et écrivain de langue française
Il fut l'une des grandes figures du monde politique et littéraire de Madagascar.
Un des fondateurs du MDRM (Mouvement démocratique de la rénovation malgache), élu député de Madagascar en 1946, il fut condamné aux travaux forcés pour les rébellions de 1947 dirigés par le MDRM, puis amnistié en 1956 ; il ne regagna son île qu'en 1960. Il y fut alors député, ministre et vice-président sous le régime de Philibert Tsiranana, avant de s'exiler à nouveau en France après la révolution de 1972.
Il a mené parallèlement une carrière de poète (Sur les marches du soir, 1942 ; Antsa, 1947 ; Lamba, 1956 ; Antidote, 1961 ; les ordalies, 1972 ; Rien qu'encens et filigrane, 1987), de dramaturge (les dieux malgaches, 1947 ; les boutriers de l'aurore, 1957 ; les agapes des dieux, 1962) et d'essayiste (Nationalisme et problème malgache, 1958).
L’Académie française lui a décerné en 1988 son prestigieux prix de la Francophonie pour l’ensemble de son œuvre.
+ Voir plusJacques Rabemananjara est un intellectuel,homme politique malgache et écrivain de langue française
Il fut l'une des grandes figures du monde politique et littéraire de Madagascar.
Un des fondateurs du MDRM (Mouvement démocratique de la rénovation malgache), élu député de Madagascar en 1946, il fut condamné aux travaux forcés pour les rébellions de 1947 dirigés par le MDRM, puis amnistié en 1956 ; il ne regagna son île qu'en 1960. Il y fut alors député, ministre et vice-président sous le régime de Philibert Tsiranana, avant de s'exiler à nouveau en France après la révolution de 1972.
Il a mené parallèlement une carrière de poète (Sur les marches du soir, 1942 ; Antsa, 1947 ; Lamba, 1956 ; Antidote, 1961 ; les ordalies, 1972 ; Rien qu'encens et filigrane, 1987), de dramaturge (les dieux malgaches, 1947 ; les boutriers de l'aurore, 1957 ; les agapes des dieux, 1962) et d'essayiste (Nationalisme et problème malgache, 1958).
L’Académie française lui a décerné en 1988 son prestigieux prix de la Francophonie pour l’ensemble de son œuvre.
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
étiquettes
Videos et interviews (22)
Voir plusAjouter une vidéo
Jacques RABEMANANJARA – Hommage au héros malgache (France Culture, 2015) L'émission de radio "Tire ta langue", par Antoine Perraud, diffusée le 07/06/2015 sur France Culture. Invitée : Chantal Grosse.
Citations et extraits (11)
Voir plus
Ajouter une citation
ANTSA
Extrait 1
Ile !
Ile aux syllabes de flammes !
Jamais ton nom
Ne fut plus cher à mon âme !
Ile,
Ne fut plus doux à mon cœur !
Ile aux syllabes de flamme,
Madagascar !
Quelle résonnance !
Les mots
fondent dans ma bouche :
Le miel des claires saisons
Dans le mystère de tes sylves,
Madagascar !
…
Extrait 1
Ile !
Ile aux syllabes de flammes !
Jamais ton nom
Ne fut plus cher à mon âme !
Ile,
Ne fut plus doux à mon cœur !
Ile aux syllabes de flamme,
Madagascar !
Quelle résonnance !
Les mots
fondent dans ma bouche :
Le miel des claires saisons
Dans le mystère de tes sylves,
Madagascar !
…
ANTSA
Extrait 3
Qu’importent le hululement des chouettes
le vol rasant et bas
des hiboux apeurés sous le faîtage
de la maison incendiée !oh, les renards,
qu’ils lèchent
leur peau puante du sang des poussins, du sang auréolé
des flamants-roses !
Nous autres, les hallucinés de l’azur,
nous scrutons éperdument tout l’infini de bleu de la nue,
Madagascar !
Extrait 3
Qu’importent le hululement des chouettes
le vol rasant et bas
des hiboux apeurés sous le faîtage
de la maison incendiée !oh, les renards,
qu’ils lèchent
leur peau puante du sang des poussins, du sang auréolé
des flamants-roses !
Nous autres, les hallucinés de l’azur,
nous scrutons éperdument tout l’infini de bleu de la nue,
Madagascar !
ANTSA
Extrait 2
Je mords la chair vierge et rouge
Avec l’âpre ferveur
Du mourant aux dents de lumière
Madagascar !
Un viatique d’innocence
dans mes entrailles d’affamé,
Je m’allongerai sur ton sein avec la fouge
du plus ardent de tes amants,
du plus fidèle,
Madagascar !
…
Extrait 2
Je mords la chair vierge et rouge
Avec l’âpre ferveur
Du mourant aux dents de lumière
Madagascar !
Un viatique d’innocence
dans mes entrailles d’affamé,
Je m’allongerai sur ton sein avec la fouge
du plus ardent de tes amants,
du plus fidèle,
Madagascar !
…
Bleu, si bleu cet oeil du ciel ,
derrière la grille !
Frais, si frais ces cris d'enfant
dans la pelouse
La vie en fleurs entre mes cils.
L'azur entier dans mes paupières
L'innocence entre les plis de l'âme
12 juin 1947, prison de Tananarive.
derrière la grille !
Frais, si frais ces cris d'enfant
dans la pelouse
La vie en fleurs entre mes cils.
L'azur entier dans mes paupières
L'innocence entre les plis de l'âme
12 juin 1947, prison de Tananarive.
Je te reconnais entre cent, entre deux,
Je te reconnais entre mille à ton clin de cil prémonitoire
Je te reconnais entre mille à ton clin de cil prémonitoire
Ton silence retentira jusqu'au sommet du pic abrupt et vertigineux de l'univers !
L'écho de ton souffle étouffé résonnera jusqu'à la ronde des étoiles
se poursuivant dans les champs bleus de l'infini
et j'entonnerai sans répit le chant rauque de ta souffrance !
L'écho de ton souffle étouffé résonnera jusqu'à la ronde des étoiles
se poursuivant dans les champs bleus de l'infini
et j'entonnerai sans répit le chant rauque de ta souffrance !
Terre sainte de mes aïeux !
Qu'a-t-on fait de ton nom, Madagascar,
autrefois haut symbole de l'aigle au vol royal,
déployant dans l'azur ses ailes aussi libres
que l'air épris jalousement de l'étendue du ciel,
ses grandes ailes libres jouant le jeu du vent,
du vent, maître absolu de ses ébats comme de sa voltige et de son tournoiement,
du vent, lutin cosmique
lancé sur le parcours de l'esplanade des planètes !
Qu'a-t-on fait de ton nom, Madagascar,
autrefois haut symbole de l'aigle au vol royal,
déployant dans l'azur ses ailes aussi libres
que l'air épris jalousement de l'étendue du ciel,
ses grandes ailes libres jouant le jeu du vent,
du vent, maître absolu de ses ébats comme de sa voltige et de son tournoiement,
du vent, lutin cosmique
lancé sur le parcours de l'esplanade des planètes !
Rites millénaires
TOURMENT
extrait 2
Mais qu’étions-nous, mais qu’étions-nous,
Sinon le tourment de nous-mêmes !
Quelle étape au bout de nos courses ?
Elle nous brûlait jusqu’aux os,
la soif des dieux et des présages ;
À peine aux cimes des roseaux
Un scintillement de rosée.
Dans l’air à peine un jeu d’oiseau
pour t’animer, ô paysage !
Une mer, un mur sur nos pas…
Pourtant,
Nulle mesure à nos élans.
Nulle frontière à l’aventure.
Qui donc a délié nos jours de leurs péchés ?
Un vent berce les feuilles mortes
dans le silence des allées.
L’Amour fonce.
Une trombe de feu ravit les âmes nues.
Une eau brille, lustrale, aux fentes des rochers.
Qui donc, qui donc a délié
Nos jours mortels de leurs pêchés !
Et quelle gorge inapaisée
rêve ainsi d’éternelles sources !
…
TOURMENT
extrait 2
Mais qu’étions-nous, mais qu’étions-nous,
Sinon le tourment de nous-mêmes !
Quelle étape au bout de nos courses ?
Elle nous brûlait jusqu’aux os,
la soif des dieux et des présages ;
À peine aux cimes des roseaux
Un scintillement de rosée.
Dans l’air à peine un jeu d’oiseau
pour t’animer, ô paysage !
Une mer, un mur sur nos pas…
Pourtant,
Nulle mesure à nos élans.
Nulle frontière à l’aventure.
Qui donc a délié nos jours de leurs péchés ?
Un vent berce les feuilles mortes
dans le silence des allées.
L’Amour fonce.
Une trombe de feu ravit les âmes nues.
Une eau brille, lustrale, aux fentes des rochers.
Qui donc, qui donc a délié
Nos jours mortels de leurs pêchés !
Et quelle gorge inapaisée
rêve ainsi d’éternelles sources !
…
Rites millénaires
TOURMENT
extrait 3
Un caillou jeté dans la nuit
trouble les étangs infinis.
Un scintillement de rosée
m’a torturé de ton désir,
O puits scellé du Paradis.
Le marbre nu de la margelle
saigne à l’approche de midi.
Et tente mes lèvres torrides
le secret des eaux souterraines !
…
TOURMENT
extrait 3
Un caillou jeté dans la nuit
trouble les étangs infinis.
Un scintillement de rosée
m’a torturé de ton désir,
O puits scellé du Paradis.
Le marbre nu de la margelle
saigne à l’approche de midi.
Et tente mes lèvres torrides
le secret des eaux souterraines !
…
Rites millénaires
TOURMENT
extrait 4
Oh ! quelle gorge inapaisée
rêve de sources impossibles !
Tout est soudain éternité :
La seconde comme le mot,
Le souffle ainsi que le silence.
Parmi la ronde des élus, deux bras d’ivoire ont clos la nue.
Deux bras d’ivoire ont apaisé le tumulte de l’horizon.
Et nous a pris dans son filet comme poissons dans une nasse La
pure étreinte de l’Été…
Mais qu’étions-nous, mais qu’étions-nous, mais qu’étions-nous
avant cette heure ? …
TOURMENT
extrait 4
Oh ! quelle gorge inapaisée
rêve de sources impossibles !
Tout est soudain éternité :
La seconde comme le mot,
Le souffle ainsi que le silence.
Parmi la ronde des élus, deux bras d’ivoire ont clos la nue.
Deux bras d’ivoire ont apaisé le tumulte de l’horizon.
Et nous a pris dans son filet comme poissons dans une nasse La
pure étreinte de l’Été…
Mais qu’étions-nous, mais qu’étions-nous, mais qu’étions-nous
avant cette heure ? …
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Listes avec des livres de cet auteur
Quiz
Voir plus
Philip Roth ou Paul Auster
La tache ?
Philip Roth
Paul Auster
10 questions
24 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur24 lecteurs ont répondu