Tout, dans la nature, tendant vers la réalisation de son essence, se
réintroduit ainsi l'idée de finalité que Descartes avait voulu exclure de la physique en soulignant que, pour connaître la fin des choses, il faudrait connaître les desseins de Dieu. Dans l'univers cartésien, fait d'une infinité de particules qui s'entrechoquent, il serait en effet nécessaire, pour savoir quelle est la fin de chaque chose, de connaître le but que doit atteindre l'univers.