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Leçons de métaphysique allemande tome 1 sur 2
EAN : 9782253943419
509 pages
Le Livre de Poche (29/01/2003)
4.17/5   3 notes
Résumé :

De Leibniz à Hegel, la philosophie moderne achève son trajet au sein de ce qu'il est convenu d'appeler l'idéalisme allemand, et donne naissance aux plus fascinants systèmes que la pensée humaine ait jamais produits, mais aussi aux œuvres parmi les plus difficiles de l'histoire de la philosophie. Jacques Rivelaygue leur a consacré une vie d'enseignement et a réussi la gageure d'atteindre à une extraordinaire cla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
A propos de l'article de Jacques Rivelaygue : actualité de la doctrine de l'Essence, tome 1 des Leçons de Métaphysique Allemande

Je ferais l'economie des references externes qu'utilise Rivelaygue (à savoir Aristote, Kant , Fichte, Schelling et Heidegger, Althusser) pour concentrer mon propos sur la comprehension de la doctrine de l'essence par Rivelaygue, et sa mise en perspective pour la comprehension de cette doctrine dans l'economie generale de la Logique hegelienne.

1) Sur le plan de la methode , Rivelaygue utilise la notion de « sursomption » qui reste pour moi assez obscure : est ce à dire que le moyen terme entre les déterminations de la reflexion et la reflexion elle-même (l essence) se « sursume » dans le fondement (grund) ?
La « sursomption » serait ainsi à la fois le resultat du procès de la reflexion dans la doctrine de l'essence qui amenerait les déterminations principales de la reflexion (identité, différence, contradiction) et le procès lui-même de « reduction » au fondement par lequel ces moments de l'essence s'identifient à l'abime , pour aller « au gouffre »…
2) On peut retenir notamment le terme de « mediation determinante » à propos du moment de la reflexion qui exprime la scission propre à ce moment de l'essence par laquelle la contradiction entre cette richesse de l'Etre et la necessité de le dire (à partir de son abstraction pure) s'effectue à travers le « basculement » des déterminations de l'essence moyennant la reflexion , vers le fondement qui se « sursumera » lui-même dans la realité (realitat)
3) « l'essence est un paraître de soi meme en soi meme , autrement dit elle est reflexion » : Rivelaygue unifie ou identifie le mouvement de l'Essence ou de la reflexion au moment du fondement, car « le mouvement essentiel de la determination, qui est jeu de l identité et de la difference, est aussi le mouvement essentiel de la reflexion comme l acte de se differencier d'avec soi pour s identifier à l autre que le sujet est » : autrement dit, les déterminations de pensée se réfléchissent moyennant le mouvement de l'essence dont le pivot est la reflexion en soi meme et en autre chose, mouvement de l'identité et de la difference qui exprime la contradiction propre à l'essence où la scission est déjà à l'oeuvre. Je comprends personnellement ce moment comme une scission au sein même de l'Etre.
4) La contradiction qui va « sursumer » l'opposition pensée par Althusser, est contradiction de la contradiction, c'est-à-dire qu'elle « a besoin d'etre pensée pour etre niée » : la contradiction se « sursumera » dans le fondement selon une necessité logique c'est-à-dire qu'elle ne se manifestera que dans l'autoposition du fondement lui-même : elle s'y origine.
5) Je reviens au commencement du texte de Rivelaygue : il y a un double mouvement de « basculement » : le mouvement qui va de la determination vers la reflexion, et le mouvement qui va de la reflexion vers le fondement : c'est ce basculement vers l abime, moyennant la « mediation determinante » de la reflexion , qui va unifier la doctrine de l'essence, et permettre le passage d'une doctrine de la difference à une doctrine de l'identité et de la difference, soit le passage de l'essence au concept. Or, cette unité de la doctrine de l'essence avec le fondement ne repose, « en derniere instance », que sur une « scission » , qui est le terme capital de la reflexion comme « mediation determinante », à la fois identité et difference. le concept trouve ici son pivot ou ses racines dans la reflexion. Ce qui me fait dire que le moment de l'essence est le pivot ou la « grande mediation » du système








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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La vérité de fait, en l'occurrence, c'est l'existence du monde : c'est là un fait, et non une nécessité, puisqu'il n'y aurait nulle contradiction à ce que le monde n'ait pas existé (ce pour quoi, d'ailleurs, Leibniz pose la question : pourquoi y a-t-il quelque chose, plutôt que rien ? — dans la mesure précisément où le rien n'est pas contradictoire). Quant aux vérités nécessaires dont partira aussi la démonstration, il s'agit des vérités logiques, des règles de la pensée, qui fonctionnent dans nos raisonnements comme des axiomes, mais qui ont elles-mêmes besoin d'une cause et donc doivent être expliquées. En conséquence, selon que les preuves de l'existence de Dieu vont prendre pour point de départ les vérités de fait ou les vérités nécessaires, elles utiliseront soit le principe de raison suffisante, soit le principe de contradiction, et elles prendront la forme soit de preuve a posteriori. soit de preuves a priori.
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Tout, dans la nature, tendant vers la réalisation de son essence, se
réintroduit ainsi l'idée de finalité que Descartes avait voulu exclure de la physique en soulignant que, pour connaître la fin des choses, il faudrait connaître les desseins de Dieu. Dans l'univers cartésien, fait d'une infinité de particules qui s'entrechoquent, il serait en effet nécessaire, pour savoir quelle est la fin de chaque chose, de connaître le but que doit atteindre l'univers.
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