Nous voici porté par la vague
Nous voici porté par la vague
jusqu’à ces feux pirates
qui nous détournent du rivage
Nous voici objets de colère
fouettés par les orties du rêve
sans recours à la prière
Nous voici prisonniers du silence
avec ces mots de sable
cette poussière d’étoiles
La joie la plus ancienne
fait briller les yeux des sentinelles