La vue était époustouflante : trente mètres plus bas, la canopée moutonneuse de la forêt primaire occupait tout le canyon. Les cimes majestueuses de sapins ciguës, de chênes rouges et blancs, de hickorys, de gommiers, de frênes -- une douzaine d’espèces au moins, uniquement des spécimens géants, oscillant dans la brise humide chargée de brume. Ça et là, des branches nues émergeaient de la canopée comme des doigts osseux.