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Critiques de Jamie S. Rich (33)
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Un comic par l'autrice/illustratrice Joëlle Jones qui reprend le trope mille fois utilisé du tueur à gage qui doit concilier travail-famille. Un comic magnifique, les dessins et l'esthétique de Jones sont vraiment brillants (je comprends pourquoi, suite à ça, on lui a confié Catwoman).



L'intrigue est clichée (le volume 2 est pas mal plus original). Son originalité vient de la protagoniste qui, au lieu d'être un père de famille un peu retiré, est un pastiche de la "reine du foyer", femme/mère idéale, mais avec sa double vie d'assassin.
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

J'ai été attirée par ce titre et cette couverture qui annonçaient une femme au foyer, bien sous tous rapports, qui tuait des gens. L'idée me plaisait.



L'histoire, c'est à peu près ce que je pressentais : Nous sommes dans l'Amérique des années 50 et nous allons suivre le quotidien de Josie. Josie est une mère de famille, mariée, avec deux enfants, toujours bien apprêtée, qui est régulièrement engagée comme tueuse en série. Alors, la femme parfaite passe à l'attaque !



C'est avec beaucoup d'humour que Jamie S. Rich nous livre un scénario original et décapant, où des personnes qu'on ne soupçonneraient pas tuent des gens à la pelle et sans état d'âme. Au niveau des illustrations, Joëlle Jones nous livre une ambiance bien années 50 et un style très sympathique !



Pourtant, j'ai trouvé que ce premier tome allait beaucoup trop vite. Nous sommes directement plongé•es dans le bain (de sang), sans que les enjeux soient expliqués et les personnages correctement présentés. C'est un peu dommage, la série aurait pu prendre son temps pour s'installer !



C'était une chouette lecture, assez originale avec cette femme au foyer qui tue des gens et des illustrations qui nous emportent dans l'Amérique des années 50 ! Même si le récit aurait pu prendre plus son temps, c'était une agréable découverte !
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Joëlle Jones et Jamie S. Rich ont eu la super idée de faire Lady Killer.



Nous sommes en 1962 aux États-Unis d'Amérique, Josie Schuller est une belle femme svelte et musclée qui évolue dans ce monde vintage par ces couleurs, vêtements, voitures, maisons que je n'ai pas connu mais qu'ici cela nous fait être pleinement dedans.



Josie est mariée à Gene, ils ont des jumelles comme enfants, ainsi que sous leur toit la mère de Gene qui parle l'allemand et un chien.

Josie n'est pas de celles qui se complaît ou accepte par non-choix ce monde où les hommes vont travailler dehors et les femmes dedans en restant au domicile pour les enfants et les tâches ménagères. Elle a une double vie : être une assassine sur commande et sa famille n'y voit que du feu.

Par contre nous en serons peu sur les cibles qu'on lui donne, mais on en voit beaucoup sur ses sanglants assassinats dans des tenues très pin-up.



Un soir après un contrat ayant lieu dans le club Kitty Kat alias un « bar de pervers » car les serveuses sont en maillot de bain, Peck celui qui lui remet les contrats, l'informe que leur boss veut voir Josie. de ce futur rendez-vous avec son patron, Josie aura parfaitement saisi les propos misogynes et remplis de jalousies qu'il a pour elle, mais la mission qu'il lui donne sera la dernière.



Graphiquement c'est une pépite, sans compter tous les petits détails quand on y prête plus amplement attention, et ce que j'ai adoré a été la scène où il y a une coupe verticale d'une maison à étages et on y voit chacun vaguer à ses occupations.

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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Josie, mère de famille exemplaire dans les « american fifty’s », toujours souriante, possède un côté obscur et violent. Sa famille ne sait pas qu’elle est (aussi) une tueuse qui exécute des contrats avec un grand sang-froid. Et comme Josie n’aime pas les armes à feu, ses exécutions ressemblent plutôt à « Massacre(s) aux couteaux de cuisine ». Ceci va évidemment de pair avec des litres « hémoglobiniques » qui dégoulinent des pages.



La surprise passée, il reste finalement une histoire somme toute assez classique avec des personnages un peu (trop) superficiels, mais néanmoins délicieusement caricaturés : Josie, la femme au foyer à la taille de guêpe invariablement bien fringuée (années ‘50 ! et ça vaut le détour), le mari-bonsoir-chérie-quand-est-ce-qu’on-mange qui a des oeillères, la belle-mère acariâtre au physique imposant... jusqu’au pages publicitaires iconiques qui entrecoupent les chapitres.

Et avec un graphisme aux couleurs éclatantes, accentuant l’aspect vintage, c’était bien plaisant à lire et regarder. Un bon divertissement.
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Que la couv' affichant une jeune femme vêtue d'une très élégante robe swing coloris rose incarnat et d'une paire de gants de ménage ultra résistants, se préparant à passer le balai serpillère dans une cuisine - qui entre parenthèses nécessite un gros nettoyage - ne vous trompe pas ; Joséphine Schuller, Josie pour les amies, n'est décidément pas l'archétype de la femme au foyer effacée et totalement inféodée au régime patriarcal rêvé par une bonne partie de la classe masculine du 20ème siècle.



L'action se situe dans les années 50 : En ce temps là (mais est-ce si différent quelques soixante-dix années plus tard ?), les femmes étaient encouragées par les publicitaires et la bonne société à remplir leur rôle d'épouse, de mère et de maîtresse de maison, tout en restant belles et… à s'en tenir là !

Leur apparence était donc fortement liée à la position sociale de son mari ; horreur, malheur…



Le dessin de Joëlle Jones est sensuel, mutin et provocateur en diable ; derrière un sourire désarmant et des allures de petite fille, Josie est une jeune maman très à l'aise dans ses ballerines. Et si elle est ultra féminine, elle est également capable de tuer à mains nues. Yes !!

Car son métier, le vrai, celui qui la fait vivre et l'intéresse, c'est killeuse, autrement dit : tueur à gages…

Et c'est une professionnelle de haut vol, organisée et consciencieuse. Agissant sans compromis et avec assez de classe, capable aussi de montrer quand elle n'est plus au travail une grande tendresse envers son mari, de l'amour pour ses deux adorables petites filles blondes comme les blés, de l'affection pour belle-maman (extraordinaire Maman Schuller !) et pour son voisinage.

Elle possède aussi une grande conscience professionnelle au point qu'elle se paie le luxe de faire le tri entre les salauds qui l'ont bien mérité et un jeune garçon qu'elle décide de sauver (à ses risques et périls puisqu'il est frappé d'un contrat).



Il y a du sang, de la violence, de l'action, du kitch, de la tendresse, le tout arrosé d'autodérision et de beaucoup d'amour. C'est PAR-FAIT !

Les fausses pubs à la fin sont très réussies, mais comme tout le reste.



Le scénario aurait mérité un je ne sais quoi de plus construit, mais ne boudons pas notre plaisir.

Un tome deux serait en préparation… Restez sur vos gardes !
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Une BD prenante sur une mère de famille qui en parallèle est tueuse en série. J'attends de voir le tome 2 !
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Douze Raisons de l'Aimer

C'est l'histoire d'Evan et de Gwen qui commencent à se fréquenter. Nous les suivons lors de 12 moments-clés de leur relation (pas en ordre chronologique) qui représentent des hauts et des bas (surtout des bas, car dès le départ, on ne peut pas dire que c'est l'amour fou avec les problèmes de communication et l'incompatibilité des deux protagonistes). Bref, c'est l'histoire tout à fait banale, d'une durée d'un an, d'un couple qui n'est pas fait pour durer (c'est vraiment la chronique d'une mort annoncée!).

Le roman graphique est en noir et blanc et les illustrations sont jolies (quoique difficiles à décoder certaines fois). Le fait que l’œuvre ne soit pas structurée chronologiquement démontre qu'elle vise un public adulte (c'est difficile à suivre pour des adolescents), mais en même temps, l'immaturité affective et les difficultés de communication du jeune couple est un thème qui (du moins je l'espère) commence à être un peu éloigné du lectorat plus adulte. Quoi qu'il en soit, il n'y a rien dans ce livre pour conseiller sa lecture à tout prix.
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

J'ai été attiré par la couverture. Une femme, bien habillée, chic et jolie et que l'on devine avec de bonnes manières, passe la serpillère dans une cuisine dévastée... le tout fait très "années 50". Puis, on remarque que les traces sont du sang. le contraste de cette touche gore avec la robe rose bonbon de la femme est bien percutant. Tout comme le "Lady Killer" de la même couleur.



Le décor est posé. Josie est femme au foyer. Elle a un mari sympa, aimant et fier d'elle, et deux adorables gamines. Foyer, doux foyer, pour reprendre l'adage anglophone. On devine les petits sachets de lavande dans les tiroirs. le linge repassé et amidonné, net et sans pli. Les petits plats mitonnés avec amour. Et tant qu'à faire, le mari encourage Josie à avoir un travail, quelqu'activité où elle pourra se réaliser, s'épanouir.



Et Josie a un boulot de jour. Elle est tueuse à gages. Elle exécute, lamine, éparpille façon puzzle. Et le tout au surin. Pas de pétoire bruyante. le froid et silencieux glissement d'une bonne lame, acier inoxydable, 6 pouces. de l'American Steel, à coup sûr.



Mais un jour, il y a le contrat de trop. Celui qu'elle ne pourra pas exécuter. Et vu qu'elle est finaude, elle a bien deviné que contrat exécuté ou pas, ce serait son dernier. Car elle se retrouve avec un contrat sur sa tête.



Cliché, cliché, cliché, remboursez... hurlent les détracteurs. On s'en fout répondent doctement les fans. C'est rudement bien mené. Pas de temps mort. Pas de baisse de rythme. Tous les dessins tapent juste. C'est gore, juste ce qu'il faut. le décalage avec l'American Way of Life est jouissif. Avec en prime un petit twist féministe, certes pas spécialement #MeToo mais féministe quand même.



Je suis preneur.
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Le tome 1 de Lady Killer à couteaux tirés : Josie Schuller est une parfaite maîtresse de maison, une mère au foyer attentionnée même, vendeuse de cosmétiques à temps perdu, sauf qu’il ne vaut mieux pas trop la chercher…

Elle se transforme en bombasse qui use d’un flingue comme d’un balai bang bang ! Lady Killer is in da place !

J’ai adoré ce décor à la Mad Men, l’autodérision, le contrepied à l’image parfaite : la violence de la tueuse à gage derrière l'image toute lisse…

L’illustration vintage de ce comics est superbe !


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Douze Raisons de l'Aimer

Après 13 reasons why, pourquoi pas 12 reasons why I love her tout en passant par comment se faire larguer en 10 leçons ? Bref, les Américains adorent ce genre de titres assez accrocheurs mais qui peuvent également faire fuir une partie du public. J’avoue que je suis plutôt un fan des films de lovers.



J’ai bien aimé ces petits moments de vie entre Gwen et Evan qui sonnent plutôt juste. Cette crédibilité est renforcée d’ailleurs par le propos qui reste neutre sans verser dans le sentimentalisme ou autre sensationnalisme. Ce sont d’ailleurs des épisodes que peut vivre chaque couple et qui nous parlent.



Bonne idée également d’associer ce couple que tout oppose tant leurs caractères sont très différents entre le sérieux et la légèreté. Ils vont s’aimer, s’engueuler et se réconcilier…



Le style réaliste de ce dessin en noir et blanc m’a tout à fait convenu car les personnages sont fort reconnaissables. Le trait est précis et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est clair.



Pour autant, il est vrai que l’absence d’ordre chronologique m’a un peu perturbé dans ma lecture (phase de réconciliation avant celle de la dispute). J’ai été également un peu déçu par la banalité de ces situations qui n’apportent au final pas grand-chose même si on évite l’ennui. C’est un peu dommage car j’ai trouvé le concept de départ plutôt pas mal.



Mon indulgence dans ma notation provient du fait que le dessin est vraiment sublime et que sur le fond, on peut retenir un récit assez romantique avec un portrait intéressant des deux protagonistes.
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Douze Raisons de l'Aimer

Quelle déception ...J'avoue ne pas avoir trouvé la superbe tranche de vie annoncée.



Commençons par les dessins. Joli coup de crayon maîtrisé, certes. Cependant, je n'ai pas de trouvé de signature propre dans les traits ou les couleurs, ou .... Simplement de beaux dessins bien réalisés, mais à mon sens sans apport particulier donnant un cachet supplémentaire. Bref un beau coup de crayon auquel il manque un petit quelque chose pour éviter de tomber dans le "normal/bana".



L'histoire ... En effet, 12 tranches de vie, mais qui ne m'ont pas interpellées. Ce bouquin dénué de quatrième de couverture, je l'ai trouvé en bouquinerie (pour pas grand chose ouf car payer les 15 euros du bouquin neuf m'aurait fait mal) et me suis laissée séduire par le titre. Je m'attendais à y trouver nos travers du quotidien présentés soit de façon caricaturale, soit de façon à mettre en avant la carte émotion. Je vous avouerai que je n'ai rien retrouvé de tout ça, là aussi il manquait sa pointe d'originalité faisant de ce recueil un assemblage de scénettes banales et sans aucuns intérêt étant donné qu'elles ne sont pas exploitées sous quel qu’angle que ce soit.



C'est vraiment dommage, car l'idée de départ était très bonne et séduisante. Mais voilà, encore une de ces idées non exploitée jusqu'au bout, transformant du coup une idée de génie en flop (à mes yeux entendons-nous).



Bon au moins ma lecture d'hier soir était cohérente avec ma soirée: pas terrible. Quant à ce bouquin, il va retourner d'où il vient: à la bouquinerie!
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

J’ai eu un petit coup de cœur pour cette série, et ce dès ma découverte du premier tome. Déjà le pitch m’a bien attiré. Suivre les aventures d’une tueuse à gages des années 50 la nuit, et mère de famille de jour m’a beaucoup plu. J’adore les récits de femmes fortes, indépendantes, et Josie est définitivement l’une d’elle. Dans ce premier tome, on va suivre Josie, sa vie de “femme au foyer”, son petit boulot et son vrai boulot, celui de tueuse à gages. Elle met un point d’honneur à continuer une vie “normale” en dehors de ses tueries.



Oui, car le point le plus distrayant de cette série, ce sont quand même les contrats de Josie. Alors, soyez prévénu·es, c’est un peu trash et assez violent, mais c’est si chouette ! Josie déborde d’ingéniosité pour se débarrasser des cibles qu’on lui donne, mais c’est toujours assez spectaculaire pour le lecteur. Vous vous en doutez, cette double vie n’est pas forcément facile à mener, et ce n’est pas au goût de tout le monde non plus. Et pendant ces deux tomes, sa vie pro va faire irruption dans sa vie de famille et Josie va tout faire pour s’en dépatouiller.



L’esthétique vintage, c’est super beau. J’adore les dessins de Joëlle Jones, toutes ses couleurs et tous ses motifs sont beaucoup trop stylés ! J’adore la manière dont Josie est dessinée, et la manière dont elle dessine les femmes de manière générale. J’aime vraiment beaucoup son trait. Les illustrations de début de chapitre sont toujours assez drôle, comme des pub détournées en scènes de massacre par la “bonne ménagère”. J’adore ce côté contre-pied.



En bref, ces deux premiers tomes de Lady Killer ont été un vrai coup de cœur. J’adore le personnage de Josie, qui est une héroïne forte et puissante. C’est plein d’empowerment, et en plus c’est beau !
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Rien que la couv' nous met directement dans l'ambiance. Couleur rose bonbon, style années 50', éclaboussures de sang à profusion... nous n'avons plus qu'à faire connaissance avec Josie. Josie est en apparence la parfaite femme des années 50, bien apprêtée, bonne ménagère, deux enfants, un chien et un mari dans une maison toute proprette : une vraie réclame ambulante.Mais Josie ne fait pas que vendre des cosmétiques à domicile comme "travail d'appoint", elle est aussi un assassin expérimenté capable de mener à bien n'importe quel contrat. Notre Mme Shuller n'aime pas les armes à feu et est plutôt adepte des armes blanches ou de la strangulation... Après tout, il faut avoir du style ! J'adore les planches où il y a du sang partout dans la pièce et où le principal soucis de notre héroïne est que sa robe soit taché : j'ai toujours aimé ce genre de décalage dans les récits.Vous l'aurez compris, le premier tome de Lady Killer a un ton décalé et irrévérencieux qui le rend très sympathique. Cette héroïne, parfaite épouse et mère de famille qui dans sa seconde vie est une tueuse à gage ingénieuse, douée et sans scrupule, ça titille mon coté rebelle et féministe. Car dans cette société américaine des fifties, les femmes sont des femmes objets : belles à regarder et utile à la maison mais lorsque l'une d'entre elles sort de ce schéma, elle devient trop "dangereuse" pour le monde qui l'entoure... et c'est là que les problèmes vont commencer pour Josie.Des graphismes colorés pour coller à l'époque. Le personnage de Josie est toujours très expressif avec un petit côté Jackie Kennedy qui lui va bien et fait d'autant plus ressortir son coté sombre. J'aime beaucoup les dessins peu chargés avec un trait clair et lisse qui met en avant l'essentiel et renvoie les détails loin derrière. Des graphismes centrés sur les personnages qui en font le point le plus important de l'histoire, on oublie les détails chaque dessin va droit au but. L'histoire de ce tome 1 est bien rythmée avec suffisamment de surprises pour que l'on est envie de découvrir le tome 2.J'aime beaucoup le sketch book à la fin du tome ainsi que le début de chaque chapitre qui détournent des pubs de l'époque, c'est très réussi : cynique et très bien pensé !
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Ce tome comprend une histoire complète et indépendante de toute autre, peut-être le premier d'une nouvelle série. Il contient les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2015, coécrits par Joëlle Jones & Jamie S. Rich, dessinés et encrés par Joëlle Jones, avec une mise en couleurs de Laura Allred.



Avon calling ! Une jeune femme se présente chez Doris Roman pour lui présenter les produits Avon (grande marque de cosmétique, vendue en porte-à-porte). Au cours de la présentation à Doris, elle lui glisse discrètement une pilule dans son thé, mais un chiot renverse la tasse. Pour achever sa mission d'assassinat, Josie Schuller va devoir se salir les mains (au risque de faire une tâche sur sa belle robe bleue pimpante).



Josie Schuller est une épouse modèle au début des années 1960. Elle est mariée à Gene Schuller. Leur pavillon de banlieue abrite le couple, leurs 2 filles, et Maman Schuller, la mère de Gene. Josie Schuller s'occupe de la maisonnée, mais elle effectue également des missions d'exécution pour une agence gouvernementale, sous les ordres de Monsieur Stenholm. Elle fait régulièrement équipe avec Peck, un homme bien de sa personne. Mais l'organisation a des doutes sur sa réelle implication, et des réticences à employer une personne à la disponibilité limitée.



Difficile de résister à cette couverture, parodiant l'esthétique des affiches publicitaires des années 1960, avec le nettoyage d'une scène de crime particulièrement souillée, laissant supposer un affrontement sans merci. Dans l'introduction, Chelsea Cain (une auteure de romans policiers) observe que non seulement le métier officieux du personnage principal sort de l'ordinaire, mais qu'en plus elle emploie des méthodes salissantes, plus masculines que féminines. Effectivement, Josie Schuller a une prédilection pour le maniement des couteaux (souvent de cuisine), ce qui occasionne d'amples épanchements de sang.



Dès la première séquence, le lecteur se retrouve avec un sourire sur le visage grâce aux images aux petits oignons de Joëlle Jones. Pour commencer, cette artiste s'investit dans la reconstitution historique à chaque page. Il n'y a pas une seule planche où les arrière-plans disparaissent. À chaque planche, le lecteur sait où se déroule l'action, regarde les ameublements d'époque, ainsi que les ustensiles ménagers aux courbes si caractéristiques. Les toilettes de ces dames sont un délice visuel de séquence en séquence, à commencer par celle de Josie Schuller, dans sa tenue de représentante Avon. Il y a bien sûr sa tenue d'hôtesse de bar dans le deuxième épisode, et le quatrième épisode permet d'apercevoir ses bas avec les attaches pour les maintenir.



Joëlle Jones ne transforme pas son personnage en un objet de désir pour les lecteurs mâles, mais elle n'atténue pas non plus sa vitalité et son charme naturel. Lorsqu'elle fait l'éloge des produits Avon, elle affiche un sourire d'une candeur ravageuse, encore rehaussé par le contraste avec la ménagère négligée qu'est Doris Roman (la clope au bec, et les bigoudis sur la tête). Dans son costume d'hôtesse, elle est sexy en diable, mais toujours avec cette dimension dangereuse qui empêche de la considérer comme un objet. Il n'y a aucun doute qu'elle n'aura pas à payer de sa personne, et que les pauvres hommes se laissant aguicher le regretteront pour le court restant de leur vie. La seule case un peu révélatrice montre un décolleté pigeonnant (page 60, au début du troisième épisode), lors d'une fête organisée chez les Schuller, l'alcool coule avec largesse (sans parler des clopes).



Il serait facile de faire le parallèle avec la série Mad Men, mais les dessins apportent une vitalité impressionnante. De manière chronique (mais sans en abuser), Joëlle Jones exagère une perspective pour accentuer un geste (Josie tendant la main à Doris (en page 2), ou une posture (Josie à califourchon sur un homme, en train de l'étrangler). En outre, l'intrigue comporte des scènes d'action régulières, ce qui augmente encore la différence avec la série TV.



La lecture constitue donc un grand plaisir graphique, avec une reconstitution visuelle soignée et authentique, et des personnages adultes, dont il faut se méfier quand ils commencent à sourire. L'intrigue se range dans la catégorie divertissement, sans velléité de faire réaliste. Ainsi les scénaristes ne s'étendent pas sur les tâches domestiques à exécuter par Josie. Les lecteurs étant des parents constateront immédiatement que la liberté d'action du personnage n'est pas compatible avec la responsabilité de 2 jeunes filles, sans parler des tâches ménagères, des courses, etc. Il y a donc plusieurs raccourcis scénaristiques pour faciliter l'intrigue.



Joëlle Jones & Jamie S. Rich maîtrisent les conventions du genre dans lequel ils ont placé leur histoire. Il y a pour commencer l'évocation d'un passé révolu : celui des années 1960. Le dernier épisode se déroule en même temps que l'exposition universelle de 1962 à Seattle. Il y a les professions réservées aux femmes (essentiellement hôtesses et secrétaires). Les auteurs évoquent également la vie de banlieue, avec ses commérages (la voisine spécialisée dans l'observation de ce que font ses voisins), ou encore l'accueil plus ou moins de bonne grâce de la mère du père de famille.



Les scénaristes inscrivent également leur récit, dans le genre meurtre. Josie Schuller est une professionnelle des exécutions. Le récit montre que ces mises à mort ne se font pas si facilement que ça, et que tuer une personne comprend toujours une part d'imprévu. De ce point de vue là, le meurtre, ça se mérite, et il faut fournir des efforts pour y arriver. La limite de ces assassinats se trouve dans le fait que les conséquences pour la tueuse sont très limitées. Quand elle se tache avec du sang, le lecteur ne voit comment elle s'en débarrasse avant de rentrer chez elle. Quand elle est obligée de lutter à main nue contre sa victime, elle prend des coups, mais sa peau ne semble jamais en porter la trace. Elle n'a donc pas à justifier à son mari de bleus ou d'ecchymoses. En cela, ce récit n'est pas un reportage sur une vie de tueur. De la même manière, la personnalité de Josie Schuller ne semble pas souffrir du poids de ces meurtres prémédités et de sang-froid. Il n'y a pas de conséquence psychologique.



Les scénaristes s'en tiennent au fait que cette dame tue et qu'elle y trouve une forme d'équilibre dans le partage de sa vie entre meurtres et vie de famille. Tout au long de ces épisodes, La détermination du personnage principal en impose. Elle tient tête à ses victimes (même quand elles ne se laissent pas faire), avec la même force qu'elle tient tête à son patron quand il sous-entend que les 2 aspects de sa vie ne sont pas forcément compatibles.



Régulièrement le récit comprend une respiration humoristique. Évidemment la grand-mère Schuller s'interroge sur les allers et venues de sa bru, et l'observe à la dérobée par la fenêtre, en essayant d'alerter son fils sur son comportement étrange. Mais au final, elle ne sert pas de ressort comique, et finit même par ses laisser facilement embobiner par Josie. L'agent Peck réalise plus son potentiel comique. Les auteurs en font un dérivé de James Bond, avec une tenue élégante, une propension marquée à flirter avec toutes les représentantes du sexe faible (y compris la secrétaire du patron), et une forme de condescendance vis-à-vis de sa collègue. L'affrontement physique entre lui et Josie n'en est que plus réjouissant. Le quatrième épisode fait apparaître un autre assassin plus âgé, aux méthodes plus sadiques. Là encore, les auteurs se retiennent de l'utiliser comme ressort comique cruel.



À la fin le lecteur souhaite ardemment que les auteurs aient l'occasion d'écrire une deuxième histoire consacrée à Josie Schuller. Il a apprécié sa force de caractère, et la consistance de la reconstitution des années 1960. L'intrigue utilise les conventions du genre polar avec habileté pour aboutir à une résolution en bonne et due forme. Les dessins offrent une splendide reconstitution visuelle, mettant en scène des personnages plein de vie. Malgré ces réels atouts, le lecteur ressort de ce tome avec l'impression que les scénaristes n'ont pas su tirer tout le parti de leur création. L'élément comique est sous-employé. Josie Schuller ne se pose la question du bienfondé de ses actions qu'une seule fois, du fait de la nature de sa victime. La remarque de l'introduction (sur les méthodes peu féminines de Josie Schuller) ne donne lieu à aucun développement.
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

L'ensemble n'est pas extrêmement original, malgré tout c'est aussi très prenant et très habilement mené. Josie est bourrée de charme et les personnages très bien caractérisés.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Lady Killer tome 1 paru chez Glénat Comics reprend le premier arc scénaristique de la série américaine du même nom avec Jamie S. Rich au scénario et Joëlle Jones au dessin. Autant le dire je ne connaissais absolument pas l’équipe créative. C’est au détour d’un rayon de librairie que j’ai littéralement flashé pour sa couverture vintage.



Lady Killer est l’histoire de Josie, une femme au foyer épanouie dans l’Amérique des années 50. Cependant, Josie cache un terrible secret à sa famille… c’est une redoutable tueuse a gage. Un femme aussi magnifique que dangereuse. Sur la quatrième de couverture on nous promet une héroïne a mi-chemin avec Dexter (ce que j’estime faux, tueur à gage c’est différent) et une ambiance proche de Mad Men.



Pour l’ambiance effectivement Lady Killer est une vraie réussite. Les dessins de Joëlle Jones et la colorisation de Laura Allred colle parfaitement à l’époque. Josie est un personnage magnifique, physiquement au croisement entre Jackie Kennedy et Audrey Hepburn. J’ai vraiment passé énormément de temps à apprécier certaines planches qui sont de toutes beautés, les costumes, les voitures, les décors… tout sent bon les 50’s. Je ne parle même pas du petit sketchbook façon pin up dans les bonus de l’ouvrage, qui me donne tout simplement envie d’en faire des affiches pour redécorer mes murs. Le léger problème du dessinateur est peut-être les proportions des corps féminins qui font trop masculin (au niveau des épaules surtout) par moment… mais je chipote, graphiquement Lady Killer c’est une réussite.



Concernant la narration, Jamie S. Rich ne perd pas de temps d’installer son personnage qu’il nous lance directement dans un contrat d’assassinat en guise d’introduction. Ce sera mon gros reproche à Lady Killer, tout se déroule (et se lit) beaucoup trop vite, ne prenant pas le temps d’installer les enjeux du récit et ses personnages. Il y a bien une dualité entre la vie de tueuse à gages et la vie de famille de Josie, mais c’est une simple formalité rapidement survolé. Un point regrettable, d’autant que Lady Killer se paye le luxe d’avoir au final une histoire hyper classique et sans aucune surprise puisant son inspiration allègrement dans les classiques de l’espionnage.



En conclusion Lady Killer n’est pas une lecture déplaisante mais possède quelques points dommageables. Graphiquement magnifique mais scénaristiquement décevante, l’ouvrage fera le job si vous êtes à la recherche d’un comics léger et sans prise de tête.
Lien : https://coffeequestfr.wordpr..
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Je ne suis pas une habituée du comics mais le dessin et l'histoire m'ont accroché. On passe un bon moment en compagnie de Josie, maman au foyer et tueuse à gage à ses heures perdues…

J’ai apprécié le décalage entre l’époque dans laquelle se passe l’histoire et le scénario trash. Le graphisme et les couleurs m’ont aussi accroché l’œil et il faut souligner que c’est une thématique qui n’est pas monnaie courante dans le comics. Un bon moyen de commencer à lire ce genre de BD.

Laissez-vous séduire par cette Bree Van de Camp hors du commun ;) !

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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Vous avez envie d’un bon comics ? De beaux graphismes bien vintages ?

N’attendez plus et foncez sur Lady Killer.

Vous serez transporté dans les années 50 avec pour fond sonore des craquements d’os, des couteaux plantés ou des balles de revolver.

Lady Killer, c’est la tueuse à gage qu’il vous faut, parfaite, élégante et travaille proprement.

Une envie de meurtre ? Appelez-la.
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Lady Killer est le fruit du travail des scénaristes Joëlle Jones et Jamie S. Rich (Batman, Queen & Country), illustré également par Jones avec les couleurs de Laura Allred (iZombie, Silver Surfer). Joëlle Jones est une auteure américaine née en 1980 dans l’Idaho. Après avoir abandonnée ses études d’art, elle entrepris de faire carrière dans l’industrie des comics. Elle travailla pendant plusieurs années pour Dark Horse Comics et Oni Press en tant qu’artiste freelance. Chez Oni Press on a pu voir son travail dans les pages de 12 Reasons Why I Love Her (2006), You Have Killed Me (2009), et Spell Checkers (2010-2013). En juillet 2014, elle rejoint Dark Horse en tant que co-scénariste, et artiste, de Lady Killer. La série fut nominée aux Eisner Awards 2016 dans la catégorie Meilleure mini-série. Par la suite l’artiste illustra plusieurs couvertures des séries Mockingbird, Spider-Woman, Scarlett Witch et Ms. Marvel chez Marvel Comics. Depuis, elle fait partie des équipes DC Comics où on lui doit la mini-série Supergirl : Being Super de l’auteure Mariko Tamaki. En France, le titre est disponible en deux tomes chez Glénat Comics.



Le récit prend place dans les années 50, où les clichés de l’époque qui voient la femme comme étant celle qui se doit de rester à maison à faire le ménage en attendant sagement le retour de son mari fin travailleur sont bien présents. On fait la connaissance de l’une de ces femmes, Josie Schuller. Cette mère de famille, belle et parfaite sous tous rapports est mariée à un homme exemplaire dans son travail, et sont les heureux parents de deux filles adorables. Josie est d’ailleurs une femme irréprochable qu’elle s’entend parfaitement avec sa belle-mère. Pourtant cette simple vendeuse en cosmétique cache bien des choses, puisqu’elle est également une redoutable tueuse à gages. Entre l’entretien de sa maison, le récurage du four et le balai, Josie sait exécuter quelqu’un avec un tel sang froid que cela en refroidirait le steak Charal sortant du congélateur. Mais que se passe-t-il quand elle qui porte le titre de “chasseuse” devient la proie de quelqu’un d’autre ?…



Ce premier tome intitulé “À couteaux tirés” présente toutes les qualités d’un roman policier aux allures de thriller oscillant entre un Dexter et un comics de Ed Brubaker. Au fil des pages le lecteur apprend à découvrir cette femme à l’apparence paisible et digne de confiance qui revêt le costume d’une louve solitaire violente et sans limite. C’est ainsi que l’on suit son quotidien de cette femme à la double vie, et cela fonctionne assez bien. L’atmosphère générale du récit est alléchante de par ses aspects de Mad Men rencontrant les Desperate Housewives. La narration démarre très vite, peut-être un peu trop rapidement selon moi, mais devient vite divertissante. Les auteurs ne prennent pas beaucoup de temps pour réellement creuser cette dualité qui existe au sein de Josie Schuller. L’aspect physiologique n’est pas la pièce maîtresse du récit, pourtant quelques nuances flottent ici et là. Par exemple, le côté jouissif que semble avoir Josie en tuant est très bien retranscrit mais aurait mérité un peu plus de profondeur.



Néanmoins, il serait regrettable de ne pas donner sa chance au titre puisque les bases du scénario d’espionnage sont maîtrisées et offrent un bon moment de lecture. La présentation de l’héroïne n’est pas très claire d’ailleurs, puisqu’on est tellement lancée dans le bain sans avertissement qu’au bout d’un moment on se demande qu’elle Josie est la vraie Josie. Est-elle une simple femme au foyer devenue tueuse à gages, ou bien une tueuse à gages sous couverture de femme banale ? Difficile à dire pour le moment dans ce premier tome. De plus certaines petites histoires entre elles manquent de liens les rendant cohérente du point de vue temporelle, ce qui déconcerte quelque peu à la lecture. Toutefois, le récit se laisse lire petit à petit et on en vient même à sourire durant certains passages. Oui l’humour est présent entre deux coup de couteau dans la carotide.



Graphiquement Lady Killer est un petit bijou. Le trait de Joëlle Jones passe du gras au fin d’un mouvement de crayon à l’autre, et le rendu est superbe. On ressent énormément l’ambiance des années 50, ce qui nous plonge complètement dans le récit. Le design de Josie et les autres est sensuelle est dynamique à la fois. L’explosion de couleurs de Laura Allred sont somptueuse et mette en lumière le talent de tueuse de Josie. Les expressions de cette dernière sont d’ailleurs très communicatives, et on apprend très vite à la déchiffrer.



L’édition de Glenat Comics est comme à chaque fois, de qualité. Le bonus sketch book en fin de tome est un réel plaisir pour les yeux, surtout si on a aimé les dessins de Joëlle Jones. On appréciera ces petites parodies de pub de l’époque présente à chaque début de chapitre. Le format cartonné est bien tenu, solide et est maniable en main.



En conclusion, malgré son côté très classique à certains moments et quelques autres petits reproches, le premier tome de Lady Killer est une entrée en matière intéressante dans ce petit polar d’espionnage bien ficelé. De plus il est toujours aussi fascinant de voir le décalage de la vie des femmes de cette époque à celle de maintenant. En proposant un récit se centrant dans les années 50, Joëlle Jones et Jamie S. Rich appuie là où il faut pour mieux dénoncer et écraser ses idées vieillottes, malheureusement encore parfois bien ancré dans le commun de certaines personnes. En bref, une lecture plus qu’agréable qui mérite qu’on la découvre.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés

Les comics, c'est plutôt le rayon de l'homme. Batman, X-Men et autres supers héros sont en bonne place à la maison, mais cette fois, c'est moi qui m'y colle, sur les bons conseils de l'équipe du dealer de BD. Il faut dire que le concept avait de quoi m'attirer : une femme au foyer des années 50 qui cache derrière une belle image bien lisse des talents insoupçonnés de tueuse à gage !



Et bien m'en a pris d'acheter ce premier tome qui regroupe les cinq premiers épisodes de cette nouvelle série. Cinq épisodes qui s'enchaînent et créent une intrigue complète et construite, même si la fin laisse la porte grande ouverte à une suite qui devrait être tout aussi violente et sanglante. Car n'allez pas croire que, parce que Josie est une femme, Josie est douce et délicate dans ses missions. S'il faut trucider, Josie trucidera, avec comme seul regret de devoir salir son tailleur...



Autant dire que l'idée de base originale donne une histoire que j'ai dévoré. C'est rapide, très visuel (je l'imagine très bien en série télé), punchy et Josie ferait craquer n'importe qui avec son air innocent ! Certes, certains aspects de l'histoire peuvent paraître prévisibles, mais je vous avoue que si ce pitch avait servi de base à Mildred Pierce (série qui raconte aussi une histoire de femme au foyer dans les années 50), j'aurai peut-être un peu plus accroché ! Une excellente découverte qui couronne avec succès cette découverte du format "comic" !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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