Les forêts de Shakespeare sont véritables et enchantées, des scènes tragiques et grotesques, pathétiques et lyriques s'y déroulent. Dans la forêt shakespearienne, la vie est soumise à une accélération, elle devient plus intense, plus violente, et en même temps plus transparente en quelque sorte. Tout y est doté d'un double exposant : littéral et métaphorique. Existe pour soi-même et en même temps est son propre reflet, sa généralisation, son archétype.