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Citation de Crunches


Il avait surtout la trouille que je sois sur une piste et que je ne le mette pas au courant. Je baissai la vitre et jetai le bitonio sur le trottoir.
- T'es pas folle ? fit Morelli. Ça vaut quatre cents dollars ce truc.
Il descendit le récupérer. Je refermai la portière et la verrouillai. Qu'il aille au diable ! J'aurais dû réfléchir à deux fois avant d'accepter de faire équipe avec lui. Je repassai par-dessus les sièges et m'installai au volant.
Morelli tenta d'ouvrir la portière côté passager. En vain. Elles étaient toutes verrouillées et elles allaient le rester. Sa bite pouvait bleuir de froid, et je m'en fichais ! Ça lui servirait de leçon. Je fis tourner le moteur et démarrai, laissant Morelli au beau milieu de la rue, en chemise, chaussettes, la quéquette en berne.
A l'intersection suivante, je réfléchis. Ce n'étais peut-être pas une bonne idée d'abandonner un flic nu comme un ver en pleine rue, en pleine nuit ? Et s'il se faisait agresser par une bande de voyous ? Probable qu'il ne pourrait même pas courir vu son état. Très bien, me dis-je. Je vais le tirer de là. Je fis demi-tout et revint dans la petite rue. Je trouvai Morelli à l'endroit où je l'avais laissé, mains sur les hanches, l'air écœuré.
Je ralentis à sa hauteur, baissai la vitre et lui lançai son révolver.
- Tiens lui dis-je. Ça peut toujours servir.
Sur ce, j'appuyai sur le champignon et reparti pleins gaz.
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