Elle m’a dit : « Toi, tu vis dans les romans, si tu veux, je t’offre le roman de mon existence. » Alors pour moi elle a déroulé sa vie, comme elle avait déroulé des centaines de pièces de tissu. Jusqu’au bout. Enfin, presque. Elle m’a dit : « Je te la résume, hein, et j’en garde un peu pour moi. On a ses secrets. Je te dis l’essentiel. Enfin… pas tout à fait. »