AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.94/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Juazeiro do Norte , le 12/02/1991
Biographie :

Jarid Arraes est une écrivaine.

Elle écrit sur les femmes Afro-Brésiliennes qui ont marqué l'Histoire mais ont été injustement oubliées.

Prenant de plus en plus conscience des problématiques de race et de genre, elle publie en 2015 au Brésil en édition indépendante "Dandara et les esclaves libres" ("As Lendas de Dandara"), son premier roman. En moins d’un an, le tirage est épuisé et l’œuvre est rééditée en 2016 par une grande maison d’édition brésilienne.

Jarid Arraes a également écrit "Heroínas negras brasileiras em 15 cordéis" (2012).

Elle vit actuellement à São Paulo, où elle se consacre à son activité littéraire. Très engagée dans la lutte féministe et anti-raciste, Jarid Arraes a créé le Club de l’écriture pour les femmes, dans le but d’encourager les femmes à écrire.

page Facebook : https://www.facebook.com/jaridarraes/
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Jarid Arraes   (1)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

L'afro-féministe Jarid Arraes parle de "Dandara et les esclaves libres" sur RFI Brésil.


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Elle ne pouvait commettre d’erreurs, car elle était responsable de la vie de milliers de Palmarinos. Elle ne voulait pas voir son peuple brisé par les défaites, mais resplendissant du bonheur des victoires. Son âme se nourrissait de la libération et des sourires de ceux qui habitaient désormais avec eux et qui pouvaient vivre en harmonie avec la nature, travailler, produire et cueillir les fruits de leur travail, être récompensés par leurs efforts. Quand elle pensait à ceux qui souffraient encore, elle sentait sa poitrine se serrer et comprenait qu’elle devait encore faire plus, beaucoup plus.
Commenter  J’apprécie          00
Ils mettaient des jours à pouvoir dormir sans faire de cauchemars. L’esclavage ne causait pas seulement des douleurs physiques – les blessures infligées à l’âme étaient elles aussi difficiles à guérir. Avec l’aide des autres femmes de la communauté, Dandara s’occupait plus particulièrement des femmes fugitives et de leurs enfants, qui subissaient eux aussi des séquelles de ces abus. Le cercle vicieux de la violence, qui se transmettait de mère en fils, était difficile à briser. Il fallait venger toutes ces femmes.
Commenter  J’apprécie          00
Tu seras la plus grande guerrière de l'Histoire. Tu libèrera des centaines, des milliers d'esclaves. Ton nom sera une légende pour les générations futures...
Commenter  J’apprécie          10
C’était l’heure du grand final. Dandara savait qu’après cette nuit, tous les maîtres d’esclaves craindraient de finir comme Arnoso. Ils trembleraient dans leurs habitations luxueuses, redoutant que leurs terres ne soient envahies par les guerriers de Palmares. Plus aucun d’eux ne serait en sécurité chez lui, malgré les hommes de main et les chasseurs d’esclaves à leur solde. Ils n’auraient plus de repos.
Commenter  J’apprécie          00
Les colons mettaient les huttes à sac, et enchaînaient ceux qu’ils trouvaient sans aucune pitié pour les vieillards et les enfants. Écumant de rage, ils voulaient annihiler le quilombo et faire payer à ces Noirs libres leurs attaques passées ; ils voulaient les punir pour l’inquiétude qui avait perturbé le sommeil des maîtres de plantation.
Commenter  J’apprécie          00
- Tu es une larve immonde, Mendoça, et tu vas payer pour les cris que mes frères ont poussés entre tes mains ! Toi et tous les autres vous avez réduit mon peuple en esclavage, et avez accumulé des fortunes sur notre dos, au prix de notre sang !
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jarid Arraes (12)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui a écrit ça ? [3]

QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
Virginie Despentes
Guy de Maupassant
Louis Aragon

10 questions
31 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature françaiseCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}