Au harem, les sourires servaient naturellement de bakchich, tout comme les froncements de sourcils et l’enthousiasme, la froideur et les propos acerbes. Sourires et trépignements étaient, au sein de ce monde clos, monnaie courante. Derrière chaque geste se cachait le désir d’être remarquée. Et, derrière ce désir, il y avait l’espoir de gravir les échelons, de monter dans la hiérarchie des femmes du harem, de se rapprocher de plus en plus du corps de l’homme dont la vie leur était, pour ainsi dire, confiée.