La peur était un paralysant puissant, et ce n'était pas la première fois que je me demandais ce que ça faisait de vivre sans. Simplement... pouvoir se lever chaque matin sans redouter le reste de la putain de journée.
Je fus frappée d'une révélation tandis que je tentais de calmer mon foutu cœur pour la deuxième fois ce jour-là : J'aurais dû m'enfuir des années plus tôt. C'était juste une honte que je sois restée, en me mettant dans cette position de tourment quotidien.
Je m'étais changée en victime, jour après jour, et j'en ressentais une grande honte, jusqu'au plus profond de mon âme.