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Critiques de Jean-André Yerlès (28)
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

Lyon, 1856. Casimir Berthelot est un gamin des rues. Sa mère se prostitue pour faire vivre la famille. Mais le fils ne peut plus supporter la violence qu’elle subit de la part de son souteneur et il le fait passer de vie à trépas. Mais contre toute attente, la mère hurle qu’elle va le dénoncer. Il fuit donc à travers Lyon avec son ami Dino, un petit malfrat qui va lui faire commettre toutes sortes de larcins au point que ce dernier va y laisser la vie. Casimir n’a plus le choix : pour se faire oublier, il va devoir s’engager dans la Légion étrangère.



Le récit est mené – sans mauvais jeu de mots – tambour battant. Les dessins sont sympas et représentatifs des émotions des personnages. Cet album permet de faire des recherches non seulement sur la Légion étrangère mais encore sur la bataille de Camerone, en 1860. On commence à croiser, dans ce premier tome, des personnages ayant réellement existé. J’aime associer le plaisir de lire une BD à celui d’apprendre. Je vais donc aller lire le 2ème tome !
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Legio Patria Nostra, tome 2 : Main de bois

L’album s’ouvre sur une fosse commune, ça pose l’ambiance ! La couverture est représentative de la tendance colorée que va prendre cette BD : ocre, orange, comme le sable d’Algérie, comme le soleil qui tape, rouge comme le sang qui coule à foison… Notre Casimir n’est plus le jeune garçon que l’on a connu au début du tome 1. En revanche, il y a un fil conducteur : le tambour. Fasciné par cet instrument qui lui avait valu des déboires, il deviendra le tambour dans la Légion étrangère qui, à la fin de cet album, partira au Mexique. Mais que d’obstacles !



Les dessins des paysages et des lieux sont vraiment fascinants. En revanche, j’ai trouvé ceux des personnages moins aboutis que dans le Tome 1. Ce n’est qu’un détail car j’attends avec impatience la suite de cette série qui, si je ne me trompe pas, devrait comporter 5 albums. Petite anecdote : un des personnages s’appelle Yerlès, comme le scénariste. Il s’agit de son aïeul. Je trouve plutôt émouvant de rendre honneur ainsi à un membre de sa famille. D’autant plus que ce n’est qu’une brève apparition, tout en discrétion.
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Legio Patria Nostra, tome 2 : Main de bois

Quand j'ai pris le tome 1 à ma médiathèque préférée, j'ai aussi emprunté le tome 2 pour enchaîner la lecture et rester dans le récit. Les deux couvertures avaient attiré mon œil, par leur graphisme mais aussi par leurs couleurs, surtout pour le tome 2.



Avant de pâtir combattre au Mexique, le régiment de le Légion Étrangère auquel appartient Casimir Berthelot (ou Laï comme il choisit de se faire appeler en souvenir de son ami Dino) est basé en Algérie. La troupe doit aider les fermiers à construire des routes, ce qui n'est du goût de tous les légionnaires.



Le régiment est commandé par le capitaine d'Anjou, surnommé main de bois. Il a été amputé de sa main gauche suite à l'explosion de son arme. Les relations entre les hommes sont parfois difficiles. Tous sont là, pour oublier quelque chose ou se faire oublier. La légion est pour eux une seconde chance. Repartir de zéro et se faire reconnaître pour sa bravoure au combat dans le respect des ordres.



Casimir est toujours aussi bagarreur. Il est trop fier pour céder même quand son adversaire semble beaucoup plus fort que lui. Mais Zélie a disparu, alors Casimir veut vraiment devenir un soldat.



Les auteurs nous montrent la franche camaraderie qui unit tous ces hommes, il nous montre surtout l'évolution de Casimir, prêt à déserter mais qui reviendra sur sa décision pour sauver ses camarades. Ils nous montrent aussi la rébellion des officiers qui veulent partir combattre au Mexique et qui s'adresse directement à Napoléon III (surnommé Badinguet par dérision) en passant par dessus leur hiérarchie. Ils préfèrent mourir en combattant plutôt que de terrasser des routes.



Marc-Antoine Boidin nous propose un graphisme recherché, les paysages et les bâtiments sont magnifiques. Il se dégage une force certaine des dessins. J'ai retrouvé la même application pour les scènes en clair obscur. Les éclairages sont très réalistes. Les dessins sont lumineux, la mise en scène des cases et sa variété rendent la lecture encore plus faciles.



Le scénario de Jean-André Yerlès est toujours aussi rythmé. On connait déjà l'issue de son histoire et le sort de ses héros mais il construit son scénario comme une charge de la brigade légère. Les retournements de situations sont à chaque fois bienvenus. Il arrive à rendre ses personnages attachants. Casimir n'était qu'un petit vaurien, un voyou et il devient plus "fréquentable", il se met à avoir des sentiments plus nobles. Yerlès montre aussi l'esprit de corps qui anime ces légionnaires. Il décrit une histoire où potentiellement les mauvais citoyens, la lie de la société, va pouvoir se racheter.



Comme à la fin du tome 1, le tome 2 se termine avec un cahier pédagogique très renseigné. J'ai appris des éléments de l'histoire de la Légion Étrangère et son implantation en Algérie. Les croquis et les notes sur les personnages sont très pertinents et montrent le travail de recherche du dessinateur.



Lecture agréable, éducative, attachante malgré la violence de certaines scènes.
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

Début d'une saga dont ont on connait la fin puisqu'il s'agit de la bataille de Camerone au Mexique, bataille où 62 légionnaires résistèrent à 2000 soldats mexicains. C'est l'éloge de la légion et d'une bataille mythique telle celle des Thermopyles de Léonidas et de ses 300 spartiates.



Casimir Berthelot et Dino Laï sont deux gosses de Lyon, deux gones livrés à eux-mêmes. La mère de Casimir se prostitue et son beau-père est le proxénète de celle-ci. Les deux gamins vivent de rapines mais cela ne se passe pas toujours bien.



Leur vie va basculer une première fois quand Casimir, voulant défendre sa mère, tue son beau-père. Sa mère le renie avec violence. Avec Dino, il n'a pas d'autre solution que la fuite pour éviter une arrestation, le bagne ou la guillotine.



Casimir et Dino vont se retrouver à Marseille où ils continuent à vivre d'expédients. Dino trafique sur le port et en veut toujours plus sans s'occuper des règles du milieu. Ils ont commis l'erreur d'intervenir dans les affaires d'un maître du milieu marseillais, le Maure. Les deux gamins vont faire allégeance pour survivre et intégrer l'équipe du Maure.



Mais Dino est insatiable : il en veut toujours plus. Il veut dépouiller le Maure et disparaître. Casimir a rencontré Zélie et il en tombe amoureux. Voulant s'enfuir avec elle, il accepte d'aider Dino dans son projet fou. Mais Le Maure se réveille au moment du vol et tue Dino. Il sera poignardé par l'une de femmes se trouvant dans son lit. Casimir en profite pour voler l'argent et s'enfuir.



Après un parcours de débauche, il va rejoindre la légion étrangère non par conviction mais pour fuir ce qui l'attend en France.



Drôle de parcours initiatique pour Casimir et Dino, parcours qui conduire Dino à la mort. Casimir découvre la camaraderie, en même temps que les règles du milieu. Il a vécu dans la violence et il évolue dans le monde avec violence pour survivre. La violence est devenu son quotidien. Il ne retrouve un caractère plus humain qu'en présence de Zélie. Sa vie est faite de rencontres mais les personnages rencontrés sont à chaque fois des marginaux.



Est-ce Casimir va supporter les règles de la région ? C'est la question que l'on peut se poser à l'arrivée de son régiment en Algérie.



Le scénario est entraînant, le rythme est échevelé. Le graphisme est clair, une fois de plus j'ai été touché par les jeux d'ombre et lumière, en particulier pour les scènes de nuit sur les visages des personnages. Casimir évolue au fil de l'âge. J'ai beaucoup aimé les décors et la qualité graphique pour les vêtements.



À la fin du premier tome, tous les personnages sont campés. On sent la montée en puissance et on s'attend à des retournements de situations.





J'ai oublié un point : Casimir, dès le début de l'histoire, est attiré par un tambour. C'est même le titre du tome 1. Est-ce qu'on le reverra plus tard ? À voir. Et pour reprendre ce que d'autres lecteurs de Babelio ont déjà écrit : Yerlès et Boidin ont mené l'histoire tambour battant.



















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Legio Patria Nostra, tome 2 : Main de bois

Alors que les régiments de zouaves sont partis faire la.guerre au Mexique, le régiment étranger se morfond dans le désert algérien, maniant plus souvent la pelle que le fusil.



Mais quelques officiers ont décidé de passer outre leur commandement, et ont envoyé une pétition à l'Empereur, Napoléon III pour les envoyer en Amérique Centrale.



Pour Casimir Laï, il semblerait qu'après une arrivée... musclée et remarquée, il commence tout doucement à rentrer dans la peau d'un légionnaire et que de nouvelles valeurs commencent à prendre le dessus sur son passé de truand et accessoirement...de meurtrier.



Mais un soir, alors qu'avec ses compagnons il entre dans un estaminet, il apprend que Zélie, son amour, n'est pas répartie en France comme prévu, mais se retrouve droguée et livrée aux clients de cet établissement contre argent sonnant et trébuchant.



Il n'en faudra pas plus pour lui retourner une nouvelle fois la tête, à moins que ses frères d'armes n'arrivent à le raisonner à temps.



En attendant, le colonel vient de recevoir la réponse de Paris pour une éventuelle affectation du régiment au Mexique....
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

C'est une aventure dont on sait comment elle va se terminer, à savoir à la bataille de Camerone, où 62 légionnaires ont fait face courageusement à 2000 soldats mexicains. Évidemment, ils ont perdu cette bataille sanguinaire, mais cet acte de bravoure est resté gravé dans l'histoire.



On revient en arrière pour faire connaissance d'un gamin des rues dont la mère se prostitue pour gagner sa croûte. Il n'a pas une vie très facile et cela va le conduire progressivement à s’engager dans la Légion étrangère.



Un graphisme au top avec de belles illustrations en fin d'album. Un récit assez prenant au milieu de beaucoup d'épreuves à traverser.



Un premier tome plutôt dense qui donne envie de voir la suite. 4 étoiles, car c'est bien réalisé, et je ne trouve rien à redire. En tous les cas, un plaisir à la lecture.

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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

Un premier tome mené tambour battant !



Casimir Berthelot et son inséparable ami Dino Laï sont deux gamins des rues de Lyon qui perpétuent de menus larcins. Depuis qu’il a entendu un tambour lors d’un défilé de l’Empereur, Casimir rêve d’en jouer. Il touche ce rêve du doigt quand, profitant de la crue du Rhône et de l’inondation de l’école de musique, il s’apprête à mettre la main sur l’un de ces précieux instruments ; mais survient une bande rivale qui l’humilie et l’en empêche. Deux ans plus tard, il a grandi et réagit cette fois en voyant sa mère se faire molester par son souteneur. Il tue ce dernier accidentellement et doit s’enfuir. Dino l’accompagne. C’est le début d’un long périple qui mènera Casimir jusqu’à Camerone au Mexique …



Cette série est prévue cinq « chapitres » comme l’inscrit Marc-Antoine Boidin à la fin de ce premier tome. On pourrait dire qu’il s’agit plutôt des cinq « actes » d’une tragédie. En effet, l’album débute par la fin : la célèbre bataille de Camerone au Mexique pendant laquelle 62 légionnaires affrontèrent plus de 2000 combattants mexicains et refusèrent de se rendre pour obéir au serment qu’ils avaient fait à leur officier, le capitaine Danjou. Or, cette issue tragique - accentuée par les tons orangés et pourpres de l’incipit qui rappellent le charnier et par les larmes de sang sur les visages en gros plans reprenant l’imagerie christique- va orienter notre lecture et montrer le déterminisme à l’œuvre dans la destinée du héros. D’ailleurs on remarquera souvent des gros plans sur des objets symboliques : Vierge dans sa niche, statue sans tête, doigt de pierre menaçant en gros plan, église inachevée comme si le salut n’avait plus sa place dans ce monde du second Empire. L’empathie envers le héros est accentuée également par l’utilisation d’une narration à la première personne dans les récitatifs : c’est Casimir qui endosse le rôle du chœur antique et raconte son histoire a posteriori : à chaque fois que le personnage émet un vœu ou un espoir dans les dialogues, le récitatif vient le contredire. Casimir apparaît ainsi comme le jouet du destin … A la manière d’une ouverture d’opéra, cette première scène va mettre en place un des éléments fondamentaux de la vie de Casimir : la confrontation à la violence.



La rupture de construction à la page suivante avec le flash-back de l’enfance et Dino va jouer le rôle de contrepoint en mettant en scène une amitié, de la légèreté, de la drôlerie aussi (Dino ne pense qu’à manger) en déployant également une palette de couleurs complémentaires dans les tons gris verts et de superbes cases panoramiques sur le vieux Lyon qui donnent une respiration en occupant la moitié de la page. On passe alors à des scènes classiquement dialoguées.



Tout l’album est construit dans cette alternance de tons et de rythmes. Des passages presque immobiles et d’autres trépidants, des moments drôles et d’autres extrêmement violents et cette scansion est magnifiquement rendue par le découpage : dans les moments de calme et de bonheur on a des panoramiques sur les villes où se trouve le héros dans de grandes vignettes et des tons bleus ou au contraire dorés (chaleureux) ; dans les moments de tension on observe des cadrages resserrés quasi étouffants, un éclatement du gaufrier et une succession de cases étroites (à la fois verticales et horizontales )qui jouent sur le sens de lecture et se multiplient frénétiquement. Dans ces cases le rouge et le noir (menaçants) finissent par contaminer la page et pour créer de telles atmosphères, Marc Antoine Boidin joue une fois de plus en virtuose des lumières et des éclairages.



Mais cet acte 1 est aussi un acte d’exposition : il met petit à petit en présence tous les protagonistes du drame. On fait ainsi la rencontre de la belle Zélie aux yeux verts qui rêve de s’établir au-delà des mers en Algérie, du Maure méchant hyperbolique à la cruauté exacerbée ainsi que de ses sbires aux trognes pittoresques. Tous dignes de figurer dans un roman de Dickens (il y a des accents de « Oliver Twist» dans l’épisode marseillais) ou dans un roman-feuilleton par leur côté archétypal formidablement croqué par Boidin qui avait déjà travaillé sur ce genre romanesque en adaptant « Chéri-Bibi » de Gaston Leroux. On pourrait croire que le personnage d’Evariste Berg, le joueur beau-parleur et bretteur, fait partie de cette distribution fictive mais, en se documentant sur Camerone, l’on s’aperçoit qu’il a réellement existé et que le scénariste comme le dessinateur ont scrupuleusement respecté sa biographie et ses traits ! Il en est de même pour le capitaine Danjou dit « main de bois » ou encore pour les caporaux del Caretto et Louis Maine à la vie rocambolesque et pourtant réelle et aux états de service scrupuleusement exacts et savamment distillés dans des dialogues savoureux. Lorsqu’on examine la liste des légionnaires de Camerone on y trouve aussi un tambour, Casimir Laï, le seul à ne pas avoir été fait prisonnier, et dont on ne connaît pas la date de mort ! Ce vécu énigmatique rattrape la fiction, laisse une aura de mystère et donne furieusement envie de lecteur de savoir ce que Jean -André Yerlès ont brodé autour de cette destinée et de connaître la suite des aventures de Casimir, de Zélie et des autres !

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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

30 avril 1863

62 légionnaires vont entrer dans l'Histoire à Camaron, au Mexique.

Napoléon III envoie ses troupes au Mexique, mais ne se rend pas bien compte de l'endroit où il met les pieds et son "invasion" tout comme sa quête de gloire s'enlise inévitablement.



Les 62 légionnaires font faire face à plus de 2,000 soldats mexicains, et à aucun moment, ils n'envisagent de se rendre ou de fuir.



Il faudra plus d'une journée aux Mexicains pour venir à bout des légionnaires !

Et encore... les 6 derniers légionnaires, à court de munitions, s'offriront même le luxe de charger les mexicains à la baïonnette !!



Neutralisés, les 4 survivants se rendirent à condition de garder leur armes et de pouvoir porter secours à leurs camarades blessés.



7 ans plus tôt, Casimir va tuer le souteneur de sa mère, le condamnant à quitter sa ville de Lyon pour un avenir meilleur.

Avec son ami Dino, ils décident de rejoindre la Sardaigne.



Mais une fois à Marseille, ils vont connaître d'autres mésaventures en faisant la connaissance du Maure, un chef de bande connu dans toute la cité phocéenne.

Mais le courage de Casimir et Dino va jouer en leur faveur et le Maure va les intégrer à la "famille".



Mais nos deux compères ont toujours en tête le projet de rejoindre la Sardaigne natale de Dino, et autant le faire avec le trésor du Maure tant qu'à faire....



Mais voilà, lors de leur entreprise, ils rencontrent un accroc de taille, le Maure était sur ses gardes et Dino y perd la vie.



Casimir s'enfuit, quitte la ville pour rejoindre Toulon avec une belle petite somme dans ses poches quand même, et rencontre Évariste un ancien soldat.



De quoi enfin envisager une suite meilleure à sa petite vie... pas sûr....
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Legio Patria Nostra, tome 3

Tome 3 d'une série qui en comptera 5 mêlant toujours de façon très travaillée, histoire et fiction.



Avec Terras Calientes, nous assistons au débarquement au Mexique de la 3ème compagnie du régiment étranger commandée par le Capitaine Danjou (sur le plan historique se dessine la tragique Bataille de Cameron).



Nous retrouvons les personnages découverts au court des tomes précédents : Casimir Laï, Zélie et le Capitaine Danjou.

Réapparu à la fin du deuxième tome, un 4ème personnage, le Maure, cruel chef de bande sous la coupe de qui Casimir était tombé dans sa jeunesse, assassin de Dino le meilleur ami de ce dernier, va jouer un rôle central.



Soupçon de vengeance, trahison, honneur, horreur... tout y est pour tenir le lecteur en haleine.

Le dessin est toujours aussi abouti, les traits des personnages anguleux mais expressifs.



Vivement le T4



Formidable récit d'aventure romanesque et historique
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

C’est l’histoire de la légion étrangère mais celle aussi de Casimir Berthelot, un gamin des rues.



Tout commence en 1856, à Lyon. Alors que ce gamin tente de sauver sa mère des coups de son souteneur, il n’a d’autre solution que tuer ce dernier. Sa mère, loin de le remercier, va choisir de le dénoncer.

La seule issue pour lui s’il veut espérer sauver sa peau : fuir et s’engager.



Mais devenir un légionnaire ne veut pas dire être libre, devenir un légionnaire signifie obéir, devenir un légionnaire n’est pas un gage de fin des ennuis du passé…



Ce premier tome d’une série qui en comptera 5, plante le décor de manière énergique. Les personnages sont attachants ; l’histoire à multiple rebonds retient la curiosité du lecteur. Le dessin est classique mais agréable.

Le T2 ne va pas se faire attendre !

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Legio Patria Nostra, tome 2 : Main de bois

C’est en Algérie que Casimir Laï est devenu légionnaire, un vrai. Le chemin n’aura pas été simple mais il va commencer à regarder devant, à ne plus craindre son passé.



Peut-être est-ce un peu grâce à Zélie, son amour, qui tout comme lui a fui la France. Aussi lorsque cette dernière se retrouve droguée, sous la coupe d’une maquerelle, Casimir est prêt à tout… même à tuer et déserter.



En parallèle, nous suivons dans ce T2, les efforts du colonel pour une affectation du régiment au Mexique.... en effet, cantonnés à des travaux pour construire l'Algérie française aux cotés des colons, ses troupes perdent le moral et le sens de leur engagement : « J'ai fait Saint-Cyr pour me battre, pas pour aligner les relevés topographiques... »



Un T2 tout aussi passionnant que le précédent. A suivre !

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Legio Patria Nostra, tome 3

Casimir et Zelie se sont quasiment installés ensemble même si Casimir est toujours enrolé dans le régiment de la Légion et qu'elle y est infirmière. L'arrivée du maure les a effrayé mais dans un premier temps, il semble ne pas vouloir se venger et va même sauver la jeune femme sur le bateau qui les emmenent au Mexique? Car Danjou a enfin obtenu de sa hierarchie d'embarquer ses troupes vers la guerre qui sévit en 1863 sur le continent sud américain.

Une fois débarqués, ils vont arriver au camp militaire pour s'apercevoir que la maladie, le Vomito negro ou la fiévre jaune, est en train de décimer les militaires. Un convoi va être monté sur la supervision de Danjou pour convoyer des armes et de l'or. Le maure, toujours à l'affut d'un mauvais coup, a dés son arrivée au Mexique s'est mis en rapport avec des malfrats du coin. Il voit en ce convoi et cet or, l'opportunité de refaire enfin sa vie. Que ce soit lui ou les guerilleros, le chemin pour Puebla va être compliqué, d'autant qu'il passe par un petit village qui s'appelle Camerone, lieu de sinistre et à la fois d'héroique mémoire pour la Légion.

Une histoire à la fois touchante et sensible qui méle des personnages très différents comme Casimir et Zelie, qui se sont trouvés au milieu de la bataille malgré eux, mais qui y ont découverts une fraternité qui les pousse à rester, et des militaires comme Danjou, qui ne pense qu'à l'action...

Une belle série historique, animées par des personnages romanesques.

A lire.

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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

BD



" Legio Patria Nostra" tome1: Le tambour.

Yerlès et Boidin



Voici un premier tome excellent tant niveau histoire que dessin.



Histoire de la Légion.



Dans ce premier tome, nous sommes à Lyon en 1856.

Deux jeunes voyous vivant de rapines sont obligés de s'enfuir de la ville.

Mais la chance n'est pas avec eux, les larcins, crimes et mauvaises rencontrent s'accumulent.

Une seule solution... fuir encore plus loin jusqu'au Mexique.



Premier opus d'une série qui en comptera 5.

J'ai été emballée par ce début et attend avec impatience la suite des aventures de Casimir.
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

C’est l’histoire d’une amitié, entre ces deux « gamins » qui n’ont jamais eu beaucoup de chance dans la vie. Et comme le XIXe siècle est encore bien plus rude, pour les faibles, que notre XXIe siècle qui ne nous semble déjà pas tendre… ils se retrouvent obligés de fuir. Et de fuir encore. Partis de Lyon, ils arrivent à Marseille, avec l’espoir de rejoindre Cagliari. Mais à la fin de ce premier tome, ce n’est pas Cagliari, la destination, mais Alger…



Toute la dureté de ce monde, qui n’accepte pas ceux qui, volontairement ou non, sont sortis des traces considérées comme normales, est illustrée ici.



Naturellement, ce premier tome est d’abord l’occasion de poser le cadre. On sait, dès la quatrième de couverture, que l’on va rejoindre le Mexique. Mais il faut d’abord tracer le décor. Et nous donner envie de suivre ceux qui vont être les deux personnages centraux de la série, Casimir et Zélie, dont j’ai n’ai pas encore eu l’occasion de parler.



Eh bien c’est réussi. En refermant ce premier tome, on a hâte de savoir comment les choses vont évoluer, et de suivre Casimir et Zélie. Il y a un certain nombre de choses que je ne veux pas révéler, pour ne pas spoiler, mais, franchement, je vous convie tous à découvrir par vous mêmes cette série !
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Legio Patria Nostra, tome 2 : Main de bois

L'Esprit de Corps

Jean-Andre Yerles et Marc-Antoine Boidin poursuivent leur série d’aventure, nous entraînant dans les coulisses de la célèbre bataille de Camerone qui devint la pierre angulaire de l’histoire de la Légion Etrangère.



Difficile de ne pas être entraîné par ce récit d’aventure historique et feuilletonesque solidement charpenté qui nous montre comment un vaurien lyonnais, voleur et meurtirer, allait intégrer la Légion après avoir perdu son seul ami et trouvé l’amour et avant de découvrir cet étrange sentiment d’appartenance né dans l’adversité… Inspiré de personnages historiques, les protagonistes de l’histoire s’avèrent remarquablement bien écrits, portés par des dialogues et des récitatifs ciselés et mis en scène par les crayons et les pinceaux virtuoses d’un Marc-Antoine Boidin confondant de talent…



Dans la lignée du Tambour, premier chapitre de Legio Patria Nostra, Main de bois s’avère aussi passionnant que solidement charpenté…
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Legio Patria Nostra, tome 2 : Main de bois

Suite des aventures de Casimir, gosse des rues, petit voleur de Marseille, engagé malgré lui dans la légion. Dans cet album on vit ses premieres années en Algérie où les responsables de son unité se morfondent. Ils veulent partir au Mexique où les combats sont redoutables. Nous sommes en 1862 sont cantonnés à des travaux pour construire l'Algérie française au coté des colons. Sauf que Casimir ne pense qu'à Zelie et à la retrouver.

Le graphisme est plutôt juste et allié à des couleurs particulierement adéquats, les vastes décors précis sont bien rendus et les personnages reconnaissables et bien campés.

Une jolie réussite que ce second tome;
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

"Ils furent ici moins de soixante opposés à toute une armée, sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats Français

le 30 avril 1863."



Ceci est l'inscription qui figure sur le monument commémorant le combat de Camerone, fait d'armes fondateur de la Légion Etrangère.



Legio Patria Nostra nous propose de suivre l'un de ces 62 braves.. Mais, plutôt que nous faire uniquement revivre l'affrontement, cette série retrace l'histoire, romancée et certainement embellie, de Casimir le tambour de la compagnie.



De la Légion dans ce premier tome on ne verra pas grand chose. On découvrira en revanche un personnage principal attachant, débrouillard, amoureux de musique et dont la vie ne s'avère être qu'une succession de fuites et de rencontres plus ou moins heureuses. On ne peut que faire le rapprochement entre Casimir Oliver Twist, tous deux issus d'un milieu modeste, embrigadés dans un bande de criminels.



Le récit est porté par des personnages hauts en couleur, de Casimir à Zélie en passant par Evariste, capitaine démissionnaire rengagé dans la Légion et le Maure, redoutable et brutal chef de gang.



Concernant le dessin, il n'y a pas grand-chose à dire: c'est beau, c'est fin, ça colle parfaitement au récit.



Un belle bd qui plus qu'un simple récit de guerre traite de l'amitié et des rêves. C'est de bon augure pour la suite.

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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

Attirée par les dessins et le graphisme je me suis lancée dans la lecture de cette BD. Si j'avais lu le résumé je ne me serais sûrement pas lancée dans la découverte de cet album, qui était pourtant intéressant. Dans ce premier tome nous suivons la cavale des deux protagonistes qui évoluent dans une société dominée par la violence et la misère. Les première pages sont d'ailleurs très violentes visuellement : viols, meurtres, bagarres, les personnages ne sont pas épargnés... Malgré cela, le décor assez réaliste nous replonge dans ce siècle, et pose bien le décor pour les prochains tomes à venir. À suivre !
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

Je dois bien avouer que je ne sais pas trop quoi dire à propos de cette BD. Je l’ai lue dans le cadre du comité de lecture de ma médiathèque et je n’en avais jamais entendu parler avant.



Nous suivons l’histoire, sombre, de Casimir. Au début jeune garçon puis jeune homme à la fin, nous voyons, par une succession de scènes du passé, ce qui l’a amené là où il est aujourd’hui. J’y ai reconnu un gamin qui n’avait pas eu de chance, malmené par son destin. Il s’est retrouvé meurtrier là où il ne voulait vraisemblablement que défendre sa mère, laquelle le rejette aussitôt. Et puis nous le découvrons bandit, sous la botte d’un malfrat renommé alors qu’il essaie d’échapper à la police. Et enfin nous le retrouvons légionnaire. Très vite, on prend conscience que quoi qu’il arrive, l’histoire ne peut pas bien se terminer pour lui. D’autant qu’il ne semble pas non plus chercher désespérément à s’en sortir !



Je ne dirai pas que cette histoire est inintéressante, loin de là. Seulement j’ai eu beaucoup de mal à entrer dedans. La succession de sauts dans le temps en est peut-être la raison. Même s’il est vrai que ces sauts sont nécessaires pour nous expliquer qui est réellement Casimir. Heureusement, ces sauts ne sont que le début, une fois Casimir entré dans la légion étrangère, le temps reprend son cours « normal ».



Qu’on se le dise, cette histoire promet quelques rebondissements et de l’action. Pour autant, elle n’a pas réussi à totalement me captiver. La faute à Casimir je pense. Je n’ai pas réussi à m’attacher à lui (je sais, un premier tome de BD, c’est un peu court pour ça, mais certaines y arrivent très bien !). Je dirai même que je ne l’apprécie pas tellement. Si, au départ, j’avais de la compassion pour lui, il ne m’apparaît pas suffisamment sympathique pour que je m’intéresse à son sort.



Au delà de l’histoire, les dessins sont, pas contre, d’un genre qui me plaît assez. J’aime le trait, la couleur, la précision dans les détails. C’est un style assez réaliste et c’est ce que je préfère en bande dessinée. Quand à la couverture, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle accroche le regard.



Du coup, je ne sais pas trop si j’aurai envie de lire la suite quand elle sortira. Peut-être quand même que oui, ne serait-ce que pour voir si Casimir trouve davantage de grâce à mes yeux ?
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Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

Un premier tome mené tambour battant (par bd.otaku)



Dans le premier tome de cette série prévue en cinq volumes, Jean-André Yerlès et Marc-Antoine Boidin nous présentent le leur héros, le jeune Casimir Berthelot. Si l’album acquiert une dimension tragique grâce à sa scène d’ouverture et à l’emploi d’une narration à la première personne, il fait preuve d’une grande précision historique et n’en reste pas moins extrêmement divertissant en empruntant aux codes du roman-feuilleton et en mettant en place plusieurs intrigues et toute une galerie de personnages pittoresques. Un premier tome très complet au rythme haletant, aux cadrages et aux couleurs élaborés et aux dialogues ciselés. Une vraie réussite ! Vivement la suite
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