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Citation de Cazaubon78


Ouvragé sur plusieurs niveaux, le fort Dauphin permettait jadis de surveiller le vallon du Fontenil. Avec son vis-à-vis, le fort des Salettes, il verrouillait la route de l'Italie. Délabré, abandonné par l'armée qui était encore propriétaire, il avait longtemps servi pour l'entraînement aux combats en zone urbaine.
Des grappins furent lancés sur l'imposant mur d'enceinte, de plus de neuf mètres de hauteur, qui fut franchi sans encombre.
Epaulant leurs Famas, ces gendarmes, dont certains avaient servi en Irak ou en Afghanistan, fouillèrent chaque recoin de l'édifice ainsi que ses annexes. Il évoluaient dans l'obscurité, guidés par des casques spéciaux équipés pour la vision nocturne.
Au même moment, un autre groupe investissait le fort du Randouillet. Cet édifice tenait son nom des hirondelles qui y nichaient. Dominant le fort des Têtes, il avait eu pour mission de prévenir d'éventuelles attaques dirigées depuis les hauteurs de la montagne de l'infernet. Le donjon, les bâtiments de casernement, les poudrières furent systématiquement passés au peigne fin. Sans succès.
Un dernier détachement, auquel s'étaient joints Chancel et ses hommes, montait à la croix de Toulouse. Videau, en tenue de guerre, marchait aux côtés du commandant qu'il avait côtoyé quelques années plus tôt sur un théâtre d'opérations africain. Il se sentait revivre.
Edifiée sur un éperon rocheux, la batterie de la croix de Toulouse, tout au-moins ce qui en restait, culminait presque à deux mille mètres d'altitude. Elle avait interdit, des décennies durant, l'accès à la vallée de la Durance.
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